Ils sont six, nous viennent d'Australie et prônent la banane plutôt que la violence. La banane comme fruit exotique le plus communément partagé. Comme leur musique qui est un subtil mélange de psychédélisme anglais (bonjour Syd Barrett et le Pink Floyd première période), l'afrobeat nigérian (bonjour Fela Kuti), le tropicalisme brésilien (bonjour Os Mutantes). Ces jeunes garnements bien polis - ils disent bonjour à tout le monde - réussissent l'exploit d'embrasser tous ces styles dans une même recette qui loin d'être indigeste, reste au contraire constamment légère et savoureuse. Ils n'oublient non plus d'écrire des tubes potentiels comme l'imparable "Out of Reach".
Ayant dit tout cela, on pourrait croire que ça ne sonne pas très moderne. Mais que nenni, on pense aussi à des productions plus récentes comme Chris Cohen pour les guitares carillonnantes et le chant enveloppant, ou Woods pour la folk métissée et mélodique. Bref, c'est le disque idéal pour l'été. Pour un tourisme local en mode déconfiné, rassurant mais qui aurait quand même des saveurs lointaines. Un virus partagé et mondialisé. Une musique qui se moque des frontières et des couleurs de peau. Qui procure juste une sensation de bien être, tout ce dont on a actuellement besoin. En attendant les soucis de la rentrée.
Ayant dit tout cela, on pourrait croire que ça ne sonne pas très moderne. Mais que nenni, on pense aussi à des productions plus récentes comme Chris Cohen pour les guitares carillonnantes et le chant enveloppant, ou Woods pour la folk métissée et mélodique. Bref, c'est le disque idéal pour l'été. Pour un tourisme local en mode déconfiné, rassurant mais qui aurait quand même des saveurs lointaines. Un virus partagé et mondialisé. Une musique qui se moque des frontières et des couleurs de peau. Qui procure juste une sensation de bien être, tout ce dont on a actuellement besoin. En attendant les soucis de la rentrée.
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