Accéder au contenu principal

The Go! Team - Get Up Sequences Part One

Après un léger rappel en commentaire de mon précédent post - et oui, je fonctionne comme les rockstars :-) - me voilà de retour aux affaires. J'avoue que cette fois-ci j'ai pensé fortement à laisser tomber ce blog. Parce que ça demande mine de rien du temps et un minimum d'investissement. Parce que j'ai de plus en plus de mal à m'enthousiasmer pour les nouveautés musicales. Oui, je deviens vieux. Il faudrait alors parler de vieilleries. C'est ce que j'envisageais alors, en me replongeant dans le son des décennies précédentes, cherchant les disques oubliés, les pépites cachées. J'en ai trouvé quelques unes. J'en ai pas encore parlé ici, mais je vais le faire. Je ne sais juste pas encore sous quel forme - un énième top ? En attendant, je me replonge quand même dans les disques de l'été. Près de trois mois sans écouter du son estampillé 2021 m'a sans doute fait du bien. Pour recommencer, il me fallait un album léger, de saison, un truc fun, bariolé. Les anglais de The Go! Team étaient donc les clients rêvés. Car il y a quelque chose d'immuable chez eux, c'est leur coolitude, leur son qui n'a presque pas changé depuis leurs début fracassants en 2004 avec "Thunder, Lightning, Strike". C'était l'époque des groupes pop, joyeux, foutraques, bordéliques, aux multiples intervenants, mélangeant dans une gaieté communicative plein de styles. 
Les autres - I'm from Barcelona, Architecture in Helsinki, Los Campesinos, et j'en passe - ont à peu près tous disparu. Finie la rigolade ? Il faut dire que cette musique si fraîche et directe en apparence a parfois les défauts de ses qualités : trop de fun tue le fun  et c'est rapidement l'indigestion. Il reste donc les australiens de The Avalanches, auteurs encore d'un formidable dernier disque sorti en fin d'année dernière, conviant pléthore d'invités plus que recommandables et puis The Go! Team, avec un sixième album, comme si rien n'avait jamais bougé, comme s'ils pouvaient nous pondre indéfiniment le même disque percutant et accrocheur, parfait remède au pessimisme ambiant. Je me devais donc de recommencer par là, par eux. D'ailleurs, il m'est tout de suite venu l'envie de concert, de voir enfin The Go! Team en concert. Pour fêter ça. Pour fêter la vie, quoiqu'il en coûte, comme dirait l'autre. Malheureusement, pas de date prévue pour le moment... Peut-être après un potentiel "Get Up Sequences Part Two" ? Je ne veux plus attendre.




Commentaires

  1. ah non, ne t'arrête pas. Ce blog est une pépite pour découvrir des nouveaux artistes, et prendre le temps d'écouter les artistes populaires que je peux critiquer sans savoir. Tu ne seras pas le dernier à arrêter de tenir un blog musical ou ciné car c'est fastidieux et oui, l'essoufflement est normal. Mais je pense que nous sommes nombreux.euses à te lire sans laisser de commentaire. J'adorerais tenir un blog aussi (pas le temps), par contre je balance des trucs sur mon fb (cercle très restreint) et les ami.es sont ravi.es que je leur fasse découvrir des nouveaux trucs. Je défriche, (je suis 3 ou 4 blogs dont le tien), je me fais des sessions d'écouter prolongées au casque et voilà, je sélectionne. Certaines périodes sont propices à se laisser aller aux trucs légers, parfois au contraire à revenir à ses premiers amours (le post rock, punk rock). Ecouter la musique, je m'en lasse pas. Jamais. Mais ce que tu fais ici est essentiel pour moi. Alors merci :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup !!! ça fait plaisir de ne pas se savoir seul !

      Supprimer
  2. Tu nous avais manqué Papa! Très heureux de constater ton retour et de pouvoir de nouveau me délecter de tes chroniques!

    RépondreSupprimer
  3. Très heureux également de ta belle reprise d'activité depuis septembre ! J'écoute quasi tout ce que tu proposes. Ton travail (car c'est un vrai taf de tenir ce genre de blog) est de qualité, tes commentaires toujours appréciés. J'espère que tu pourras encore continuer.
    Sur cet album, que dire ? J'ai un peu l'impression d'une musique désuète, d'un style qui a cartonné en années 80, 90 2000, mais qui aujourd'hui est passé de mode. Dommage car effectivement ça s'écoute très bien.
    Merci pour la découverte !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Grandaddy & The Lost Machine Orchestra - Paris, le Trianon - 20 avril 2022

Enchaînement de concerts avec un quatrième en trois semaines. Celui-là, je l'avais coché il y a quelques temps déjà. Mais maman n'étant pas grande amatrice du groupe, je l'avais mis en " stand-by " (" Bye-Bye ..."). Et puis, il aura fallu qu'au détour d'une soirée entre parents le sujet soit mis hasardeusement sur la table pour qu'on prenne nos places, à la dernière minute ou presque. Grandaddy, c'est la période bénie de la pop américaine au mitan des années 90-2000. Avec les Flaming Lips (le groupe existait bien avant mais leurs meilleurs disques sont sortis à ce moment-là), Mercury Rev et Sparklehorse. Un quatuor pour l'éternité et au moins quatre chefs d'oeuvres de suite : " Deserter's songs " en 1998, " The Soft Bulletin " en 1999, " The Sophtware Slump " en 2000, " It's a wonderful life " en 2001. On pourrait même rajouter Wilco en 2002. Ce soir-là, au Trianon, magnifique écrin

Panda Bear & Sonic Boom - Reset

" Reset " ? Pas vraiment aurait-on tendance à penser de prime abord. On reconnaît tout de suite Panda Bear dès les premières notes et le chant si caractéristique. Le génie mélodique derrière Animal Collective, c'est lui. Le style de Sonic Boom apparaît ici plus diffus, en filigrane. Les quelques arrangements psychés, c'est lui. Il faut dire que derrière le foisonnement sonore de Noah Lennox, le nom à la ville de notre Panda, difficile de se faire une place. Après le retour inespéré de son groupe à un niveau d'excellence avec " Time Skiffs " paru en février dernier, il en profite pour sortir un disque avec un ami de longue date. Les deux artistes se connaissent depuis plusieurs années, en tant que réfugiés en terre portugaise. L'ancien membre de Spacemen 3 n'a pas connu le même succès que son ex-compère parti formé Spiritualized pour le bonheur que l'on sait. La musique de Peter Kember est plus modeste que celle de Jason Pierce, mais ce n'

Nick Cave & The Bad Seeds, Kraftwerk, The Liminanas, Los Bitchos, DIIV, Aldous Harding, etc - Festival Rock en Seine - 26 août 2022

On ne pouvait pas finir l'été sans un festival. Bon ok, on avait été au Harbour Bristol Festival, mais celui-là était en plein centre ville, on n'y retrouvait pas vraiment l'ambiance d'un festival classique. On a donc joué au plus court de chez nous : Rock en Seine au parc de Saint-Cloud. D'autant que la programmation, cette année, était plutôt alléchante. On sentait que les programmateurs voulaient rattraper ces deux années perdues en raison du COVID. Le jeudi était dédié au rock pour "jeunes", même si peu d'entre eux écoutent encore du rock, avec la jeune garde britannique, Yard Act, Fontaines DC, Idles et comme tête d'affiche les valeurs sûres d'Arctic Monkeys. On avait plutôt choisi avec maman, le rock pour "vieux", avec la date du vendredi. Et oui, on assume complètement notre âge. On est arrivé presqu'à l'ouverture, en tout cas pour les premiers concerts. Les Bretons de Gwendoline - un rennais, un nantais, pour la paix