Accéder au contenu principal

Jungle - Volcano


Que dire sur ce nouvel album de Jungle ? Qu'il est au final cette incroyable machine à danser, enchaînant les titres irrésistibles. Que si la musique du collectif londonien n'est réellement parvenue à mes oreilles qu'au moment de leur troisième disque, le tout aussi brillant "Loving in Stereo", elle ne semble maintenant pas prête de s'en détacher. La production est toujours aussi brillante, le mariage des styles réussi. On pourrait s'arrêter là, car de renouvellement, il n'y en a pas vraiment. Toutes ces chansons auraient tout aussi bien pu se retrouver sur les précédents albums du groupe, sans qu'on s'en offusque le moins du monde. C'est d'ailleurs ce qui m'a déçu à la première écoute. Mais cette musique est une telle vague de fraîcheur qu'elle finit par tout emporter sur son passage, comme nos vaines réticences. Si vous recherchez du son sombre, lourd et un poil flippant, passez votre chemin ou alors restez un peu, vous pourriez vous aussi vous laisser prendre au jeu, en dépit de votre volonté première. 
On commence par dodeliner de la tête, taper légèrement des pieds et puis c'est tout le corps qui finit par suivre et se laisser aller. Et leurs clips mettent magnifiquement en images cette irrépressible invitation à la danse. Cette musique est un formidable lâcher prise. Personnellement, je n'ai pas trouvé mieux en ce moment pour me changer les idées. Disque parfait pour l'été donc. Et plus si affinités. 



Commentaires

  1. Tout à fait d'accord, dès la première écoute, on se sent bouger tout seul, on à envie de danser. J'aime qu'ils conservent cette formule si particulière. A voir en concert, c'est une dinguerie, moi qui ne danse jamais, tu te retrouve pris dans un mouvement de masse et tu te surprend à onduler c'est extrêmement jouissif. L'album est une totale réussite.

    RépondreSupprimer
  2. Un album assez sympa
    A écouter effectivement, bien dynamique. Parfait pour les vacances, en somme.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Mark Pritchard & Thom Yorke - Tall Tales

Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc).  Et je dois dire q...