Ces deux-là sont énervants : ils sont beaux - enfin, surtout elle, mais lui, il est avec Kate Moss, donc ça compense - et font du bon vieux rock des familles habilement modernisé. Le pire, c'est qu'ils le savent. On aimerait donc en dire du mal et dans ces cas-là, le premier morceau s'avère souvent décisif dans notre évaluation. Le problème, c'est qu'une fois de plus, ils tapent dès le début en plein dans le mille avec l'excellent "Future Starts Slow". Chacun de leurs disques tient ainsi la route et ce dernier en date, "Blood Pressures", ne déroge pas donc à la règle. Après, ce ne sont pas non plus des chefs d'oeuvre, mais le groupe possède un son bien à lui, identifiable entre tous, fait de riffs de guitares vintages qui dépotent, de hululements savamment sensuelles (sexuelles?) - d'ailleurs, VV, alias Alison Mosshart minaude beaucoup moins que sur le précédent - et de batteries synthétiques qui claquent (des doigts). Alors que les autres albums attendus du moment déçoivent (qu'est-il donc arrivé aux Pains Of Being Pure At Heart et leur "Belong" balourd ? Ne parlons même plus des Strokes qui se vautrent de plus en plus inexorablement dans la médiocrité...), les Kills restent droits dans leurs bottes, fidèles au poste.
On pourra toujours leur faire le reproche de ne pas faire avancer le schmilblick et de continuer, avec une certaine facilité, à rester au milieu de la route, en appliquant éternellement une recette qui a fait ses preuves. Mi grand public, mi "underground", ils ont, selon les goûts, trop ou pas assez de personnalité. Mais tant qu'ils ne choisissent pas le côté obscur, je suis toujours décidé à les suivre.
Clip de "Satellite" :
On pourra toujours leur faire le reproche de ne pas faire avancer le schmilblick et de continuer, avec une certaine facilité, à rester au milieu de la route, en appliquant éternellement une recette qui a fait ses preuves. Mi grand public, mi "underground", ils ont, selon les goûts, trop ou pas assez de personnalité. Mais tant qu'ils ne choisissent pas le côté obscur, je suis toujours décidé à les suivre.
Clip de "Satellite" :
Lecteur assidu de ton blog et souvent d'accord avec tes coups de coeur, je me décide à réagir pour la première fois.
RépondreSupprimerParce que franchement aborder le dernier album des Strokes comme tu l'as fait, au détour d'une chronique du dernier Kills relève du dédain voire du mépris. Car enfin Angles reste pour l'instant un des rares disques qui sauve ce morne début d'année (avec PJ Harvey).
Je ne suis pourtant pas un ultra concernant les Strokes (leur 3eme album était à moitié raté) mais eux au moins savent écrire des chansons!
Chose que les Kills n'ont jamais su faire.
Ah ça pour se la jouer prod' crade et vintage et tirer la tronche... Sauf que j'ai écouté attentivement leur dernier effort, c'est d'un ennui: on a l'impression d'entendre toujours le même morceau! Les vrais poseurs et les vrais imposteurs se sont eux.
Amicalement tout de même!
@dale : Oui, je suis un peu dur avec le dernier album des Strokes, mais c'est peut-être aussi parce que j'avais beaucoup aimé leur premier disque... Et franchement, "Angles" ne m'emballe pas du tout (tout comme précédemment le premier disque solo de Casablancas) ! Quant aux Kills, je vois qu'ils n'ont pas l'air de faire l'unanimité... C'est aussi ça un blog, faire partager ou pas ses coups de coeur. En tout cas, merci à toi de rester fidèle en dépit d'occasionnelles divergences d'opinion :)
RépondreSupprimerC'est bien que quelqu'un donne un avis tranché sur "Angles" , étant fan des Strokes moi je ne sais toujours pas quoi en penser et pour tout dire je n'y pense même plus... sûrement parce qu'au fond il n'est pas bon !
RépondreSupprimerPar contre ( et bien que n'étant pas plus que ça fan des Kills )je trouve "blood pressures" ENORME.J'ai presque envie de dire que, dans le genre,c'est un album parfait...
Comme quoi!