Drôle d'idée pour un groupe que de se faire appeler Yuck (Beurk en anglais). On pourrait donc s'arrêter là, écouter négligemment leur musique, "vomir" devant la pochette de leur premier disque et faire ce constat lapidaire : "Pas bon, Yuck", comme dirait ma p'tite Lulu, qui s'y connait en diagnostics sans appel. Mais non, pas de ça chez papa, surtout que les influences évidentes ont tout pour me plaire et sont à aller chercher du côté de Sonic Youth, Pavement et du meilleur de l'indie rock des années 80/90. Pas très original me direz-vous vu le nombre de formations qui débarquent chaque semaine revendiquant les mêmes inspirations. Sauf qu'ici, contrairement à d'autres, les morceaux se suivent et ne se ressemblent pas tous, loin de là. Des Field Mice à Dinosaur Jr. en passant par Sparklehorse, le spectre est même assez large. Ce qui amène inévitablement l'auditeur à plus de concentration et surtout à vouloir y revenir. Cette diversité n'est d'ailleurs pas étonnante quand on sait que le groupe est lui-même composé de plusieurs nationalités : 2 anglais, 1 américain et 1 japonaise (décidément très tendance en ce moment, je parlais bien sûr de la similarité avec Deerhoof, Blonde Redhead ou LCD Soundsystem). Ils tiennent aussi, à l'image d'un Bradford Cox, eux-mêmes leur blog.
On retrouve un peu la même démarche et le même style que chez le combo canadien de Broken Social Scene (dont le dernier album fut au passage une bien belle déception) : de la musique foisonnante et en même temps décontractée. Bref, miam, miam, finalement :)
On retrouve un peu la même démarche et le même style que chez le combo canadien de Broken Social Scene (dont le dernier album fut au passage une bien belle déception) : de la musique foisonnante et en même temps décontractée. Bref, miam, miam, finalement :)
Clip de "Get Away" :
Clip de "Rubber" :
Comme tu dis : Miam, Miam!
RépondreSupprimerOn n'a que le bien qu'on se fait!
Sont chouettes live aussi...