Accéder au contenu principal

Compil de l'année 2008 ... suite et fin.

Bon, je suis toujours dans ma période "bilan de l'année dernière" ... J'y peux rien, je ne suis pas encore passé en 2009, c'est comme ça.
Voilà, je trouvais que dans ma première compilation 2008, il manquait des choses. J'ai donc décidé d'en faire une deuxième : 20 nouveaux titres tout pareil que l'autre !
ça pourrait être les remplaçants, mais des fois, les remplaçants sont aussi forts que les titulaires et sont de toute façon des futurs titulaires en puissance ...
Mais trêve de bavardage, voici la nouvelle et dernière liste :

1- Lightspeed Champion - Tell Me What It's Worth
Il est noir, mais bizarrement c'est un orfèvre pop ...


2- Sébastien Tellier - Divine
Le tube le plus kitsch de l'année, et pourtant pas assez encore, semble-t-il pour l'Eurovision.


3- Hercules And Love Affair - Blind
L'androgyne Antony Hegarty se prend un peu pour Jimmy Sommerville sur ce tube très années 80 ...


4- Why? - Fatalist Palmistry
Des américains au nom étrange qui mélangent le rap et la pop dans un joli foutoir. Ici, c'est pop et ça me rappelle les (défunts?) Mull Historical Society.

Découvrez Why?!


5- Alain Bashung - Le Secret Des Banquises
Bashung, remplaçant ? Cette année, sans doute. Pas son meilleur disque, mais toujours bien supérieur au lot commun de la variété hexagonale.


6- Foals - Cassius
La hype anglaise de l'année. Pas de grande révolution, mais une certaine efficacité tout de même.


7- Gonzales - Working Together
Après l'excellent "Solo Piano" qui faisait comme son nom l'indique la part belle au piano, façon Erik Satie, Gonzo s'essaie maintenant à la musique soul des années 70. Simple et efficace.



8- Arman Méliès - Casino
Arman Méliès confirme si besoin était qu'il faudra désormais compter avec lui. Son nouveau "Casino" est encore plus soigné que les précédents, même si l'écriture paraît moins spontanée. Si seulement il avait la voix de Dominique A ...


9- The Last Shadow Puppets - The Age Of Understatement
Pas aussi inspiré qu'avec les Arctic Monkeys, Alex Turner fait plutôt ici dans le genre pop orchestrée. Moins percutant, même si ce "Age Of Understatement" est assez réussi.


10- The Notwist - Boneless
Revoilà les Radiohead allemands : de jolies mélodies pour une voix malheureusement un peu molassonne ...



11- Bon Iver - For Emma
Je sais, c'est facile, mais ce gars-là porte bien son nom. Sûr qu'on va passer un bon hiver à l'écoute de ce "For Emma"-là, bien au chaud.


12- The Futureheads - The Beginning Of The Twist
Les Jam font encore recette, la preuve !


13- Shearwater - Rooks
C'est beau comme le meilleur Talk Talk ...

Découvrez Shearwater!


14- My Brightest Diamond - Inside A Boy
La nouvelle Kate Bush ...


15- The Dodos - Fools

ça ressemble à du Arcade Fire mais fait à la maison, avec moins d'instruments.


16- The Walkmen - In The New Year
Morceau idéal pour fêter la nouvelle année : une voix à la Dylan, pour une mélodie entêtante et très sixties.


17- Okkervil River - Lost Coastlines
ça frappe dans les mains, ça fait "lalala", c'est imparable : du folk-rock de chambre qui ne dépareillerait pourtant pas dans un stade ...


18- The Uglysuit - ... And We Became Sunshine
Enthousiasmant en concert, ce groupe m'a un peu déçu sur disque. Leur pop y est malheureusement un peu trop "bridée".


19- TV On The Radio - DLZ
Le buzz de la nouvelle scène rock new-yorkaise : ça me convainc pas complètement hormis peut-être sur ce titre.

Découvrez TV on the Radio!



20- Deerhunter - Agoraphobia
Le nouveau plus grand groupe de rock ? En tout cas, leur album "Microcastle" semble avoir retenu le meilleur du rock de ses vingt dernières années. Bon, ce n'est pas encore très bien digéré, ça manque un peu de personnalité, mais cet "Agoraphobia" fait croire en de beaux lendemains.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,