Alors, voici un nouveau groupe anglais encensé par le NME, un de plus, me direz-vous. Et à l'écoute de leur musique, on constate rapidement qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil. A croire décidément que l'Angleterre ne produit rien de neuf en matière de rock depuis belle lurette. Et bien, oui, car la musique des White Lies ressemble à s'y méprendre à celle de tous ces nouveaux groupes inspirés par la new-wave tendance gothique du début des années 80, celle de Joy Division et des Cure. Et si Interpol était du sous-Joy Division, les Editors du sous-Interpol, les White Lies pourraient être considérés comme du sous-Editors, se rapprochant par moment des pénibles Killers (américains cette fois-ci). Bon, c'est vrai, je suis un peu méchant avec ce groupe, car il trouvera sans doute ses fans. Et il y a quand même quelques titres efficaces, pour peu qu'on soit disposé à écouter ce genre de musique pompière, prête à enflammer les stades. Mais la recette commence à être archi-connue : un zest de noirceur dans les paroles (le mot "dead" ou "kill" doit être employé dans à peu près tous les morceaux), une basse bien lourde, un chanteur à voix grave et une attitude de poseurs ... Bref, ça ne suffit pas. (Site officiel)
Chroniques :4/10
Les Inrocks
NME
Pitchfork
C'est exactement ce que je me suis dit, du "sous-Editors". Pourtant j'aime bien Editors.
RépondreSupprimerLes Editors, c'est vrai qu'en concert c'est pas mal, mais sur disque, je trouve ça assez quelconque finalement.
RépondreSupprimerMais tout ça ne vaut pas bien sûr Joy Division : "She's lost control again" ;-)