En attendant de parler à nouveau de disques nouvellement sortis, j'ai décidé de vous faire partager ma passion pour cet artiste français, qui est , sans doute, celui pour qui j'ai la plus grande admiration. Je parle bien sûr parmi les vivants. Alors, je n'ai pas accroché tout de suite à sa musique. En 1992, quand sort son premier véritable album, je ne connais encore rien à la Musique, j'en suis encore à écouter New Kids On The Block (dont j'ai malheureusement appris la pathétique reformation ...) ou Milli Vanilli (ceux qui chantaient toujours en playback et en collants moulants). Triste révélation, je sais, mais personne n'est parfait. Alors vous imaginez Dominique A ... Le déclic est venu avec "La Mémoire Neuve" en 1995 dont je vous parlerai dans une future chronique. Je ne suis donc pas de ses fans acharnés de la première heure, qui ont usé ce disque ,"La Fossette", jusqu'à la corde et qui se passaient en boucle "Le courage des oiseaux". Non, mais aujourd'hui, je les comprends, car ce disque était une claque. Un jeune chanteur français inconnu, avec son petit synthé, sa guitare, sa voix androgyne et ses textes mélancoliques sortait la chanson d'ici de la torpeur ambiante. Avec 2 fois rien. Et on a tout de suite parlé d'un nouveau courant musical : le minimalisme. Réponse bête et simpliste quand on connaît la suite, typique de réaction face à un OVNI. Car il faut bien avouer qu'à cette époque-là, niveau variété hexagonale, c'était quand même le calme plat. D'ailleurs, en réécoutant ce disque tout à l'heure, je me suis dit que même aujourd'hui, ce disque restait unique, sans parenté, un objet inclassable. Culte : oui, sans aucun doute. "Le courage des oiseaux" devrait rester comme LA chanson de Dominique A, celle qu'il jouera à chaque concert, inlassablement. Car, il y a ici une telle concision dans les paroles et une telle évidence mélodique ou l'inverse, une improbable rencontre entre Barbara et New Order. Et je serai toujours jaloux. Jaloux de ne pas avoir découvert ce chanteur à ce moment-là, où cette histoire a commencé ... si bien. Et contrairement à la chanson, je n'imagine pas qu'elle puisse finir mal ...
Dieu que cette histoire finit mal
On n’imagine jamais très bien
Qu'une histoire puisse finir si mal
Quand elle a commencé si bien
On imagine pourtant très bien
Voir un jour les raisons d'aimer
Perdues quelque part dans le temps
Mille tristesses découlent de l'instant
Alors, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être
Finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
Tourne ton dos contre mon dos
Que vois tu je ne te vois plus
Si c'est ainsi qu'on continue
Je ne donne pas cher de nos peaux
Parfois qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
(Le Courage des Oiseaux - Ané, La Fossette, 1992, Lithium)
Dieu que cette histoire finit mal
On n’imagine jamais très bien
Qu'une histoire puisse finir si mal
Quand elle a commencé si bien
On imagine pourtant très bien
Voir un jour les raisons d'aimer
Perdues quelque part dans le temps
Mille tristesses découlent de l'instant
Alors, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être
Finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
Tourne ton dos contre mon dos
Que vois tu je ne te vois plus
Si c'est ainsi qu'on continue
Je ne donne pas cher de nos peaux
Parfois qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé
(Le Courage des Oiseaux - Ané, La Fossette, 1992, Lithium)
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