Bon, ça y est, j'ai finalement pris mes places pour le festival de la Route du Rock à Saint-Malo cet été. J'ai réservé la journée la plus calme de la programmation (à voir ici) : Dominique A, Grizzly Bear, Andrew Bird ou Bill Callahan, ça devrait quand même être assez tranquille ! Un dimanche digne d'une après-midi devant Michel Drucker ? Je dois devenir vieux sans doute ... Ben, ouais, le vendredi m'aurait aussi bien tenté, mais je n'ai pas spécialement envie de revoir My Bloody Valentine en concert, les ayant déjà vus l'année dernière au Zénith. Je tiens un peu à mes tympans et j'avais trouvé leur prestation sans intérêt. Par contre, c'est vrai que pour The Horrors et surtout Deerhunter, j'aurais bien fait un crochet dans ma Bretagne natale (et oui, personne n'est parfait !) le 14 août aussi. Reste que Dominique A et surtout Grizzly Bear ont sorti deux des meilleurs disques qu'il m'ait été donné d'entendre depuis le début de l'année 2009 et rien que pour ça, c'était difficile d'hésiter. En attendant tout ça, je vous laisse, je vais faire mes valises, je délaisse ce blog pendant 15 jours. Retour le 22 juin donc, mes oreilles auront alors fait une pause salutaire et seront de nouveau aptes à entendre plein de nouveaux sons passionnants. D'ici là, portez-vous bien. Caresses et bises à l'oeil, comme dirait l'autre ...
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
De loin le meilleur soir, surtout pour ceux qui aiment les douces mélodies (le vendredi ça risque d'être moins doux!).
RépondreSupprimerJe fais partie d'Arte Live Web, on diffusera en direct sur internet certains des concerts de la Route du Rock, dont Andrew Bird et Bill Callahan, mais aussi Tortoise, Crystal Stilts, Papercuts etc.
RépondreSupprimerCa se passe là:
http://liveweb.arte.tv/fr/part/La_route_du_Rock/
Voili voili!