Accéder au contenu principal

Papercuts - You Can Have What You Want


ça y est, je suis enfin de retour de vacances, tout bronzé et tout reposé. Me voilà donc fin prêt à replonger dans les nouveautés musicales du moment après une ré-écoute attentive de mes disques préférés du début d'année 2009. Et le verdit s'impose : "Veckatimest" de Grizzly Bear est incontestablement, ce que j'ai entendu de plus renversant et mérite aisément une ré-estimation à la hausse avec 4 smileys au lieu de 3. (C'est ici) Peut-être déjà le disque de l'année, mais l'avenir nous le dira. En attendant, voici un autre groupe américain, dont on parle un peu moins, mais qui en est tout de même à son quatrième disque. Ils s'appellent Papercuts, font de la pop psyché, un peu dans l'esprit de Mercury Rev ou autres Flaming Lips, voire même Air. C'est plutôt plaisant et sympathique, sans pour autant être inoubliable. Ils seront au festival de la Route du Rock le samedi 15 août prochain à Saint-Malo. Ah si, j'oubliais : il y a dans ce "You Can Have What You Want" au moins une chanson formidable : "Future Primitives", un de ces trucs qu'on pourrait se passer aisément en boucle toute une journée. Rien que pour que ce titre, cet album mérite qu'on y jette une oreille, voire les deux si affinités. (Site officiel)
6/10

Chroniques :
Les Inrocks
Magic
Pitchfork

Commentaires

  1. Ah tiens j'ai encore du mal à accrocher avec ce disque...Je vais me repencher dessus

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,