Me voilà de retour de vacances pour un bon moment cette fois et c'est donc avec plaisir que je me plie à nouveau à l'exercice quasi quotidien de mon blog. Il faut bien s'occuper ;-)
Mais pour bien commencer cette rentrée qui s'annonce assez studieuse avec un paquet de disques sympas à sortir dans les prochaines semaines et les prochains mois, j'aimerais faire un petit flash back et vous parler quand même de la Route du Rock, puisque j'étais à Saint-Malo, ou plus exactement au fort Saint-Père le dimanche 16 août.
Des trois soirées du festival, j'avais indéniablement opté pour la plus tranquille avec des artistes comme Bill Callahan, Andrew Bird, Dominique A et Grizzly Bear. (je ne parle pas des 2 derniers groupes plutôt orientés électro voire techno, puisqu'à cette heure-là, j'étais déjà parti rejoindre mes pénates ...)
C'est la première fois que j'assistais à La Route Du Rock - je sais, c'est un peu la honte pour un breton fan de rock indé - et j'aimerais d'abord dire que j'ai été agréablement surpris par la bonne organisation de ce festival, qui plus est à taille humaine. C'est donc assez facile d'être près de la scène et l'ambiance ressemble alors plus à celle d'une salle que d'une grande messe en extérieur. En plus, pour une fois, le soleil était de la partie, ce qui n'est pas forcément gagné d'avance chez nous ...
Bref, la soirée a commencé assez tranquillement avec le concert de l'ex-Smog, Bill Callahan. Une prestation sans fausse note, de belle facture, mais un peu sage, bien dans la lignée de son beau dernier disque, même si je trouve une fois de plus qu'il manquait cette pointe d'émotion qui aurait pu emporter le public assez passif.
Après un court intermède, ce fut au tour du grand dadais d'Andrew Bird bidouillant comme à son habitude les instruments autour de lui : violons, claviers, guitares. Ce qui me fait dire que s'enregistrer en plein concert, c'est sympa quand ça ne s'entend pas trop, parce que ça permet d'écouter plusieurs instruments et mélodies en même temps même quand on est seul sur scène, mais là, j'ai trouvé que ça enlevait un peu de la fluidité de l'ensemble. Bref, un peu fouillis tout ça, même si j'ai quand même été estomaqué par la puissance de la voix du bonhomme. C'est d'autant plus dommage que cette fois-ci, il était entouré de trois musiciens et aussi d'un improbable technicien au look de membre de Black Sabbath ou du bassiste des inénarrables Spinal Tap (pour ceux qui connaissent ce film culte). Technicien bourré de tics qui entre chaque morceau venait invariablement toucher au moins à un instrument sur scène et attendait ensuite en frisant compulsivement sa moustache. Pas facile dans ces cas-là de rester concentré.
Après ces deux concerts agréables mais sans plus, est arrivée seule en scène "LA STAR" de la soirée, j'ai nommé monsieur A. Et cette fois-ci, le fait de s'enregistrer sur scène ne m'est pas apparu comme un problème, mais comme un atout, une évidence. Ce n'est pas Arman Méliès, ami de Dominique, debout à côté de moi dans le public qui me contredira ;-) Je sais que je ne suis sans doute pas objectif, mais Dominique A, sur scène, ça envoie le bois comme on dit, même tout seul. Ce type est plus impressionnant en concert, que n'importe quel Johnny de la terre - n'en déplaise à vos parents -. "La peau", "L'horizon", "Le courage des oiseaux" bien sûr et quelques titres de son dernier double album, à peine une heure de concert et un sentiment de trop peu, une grosse claque ... Encore, encore ! Il est plusieurs, ce n'est pas possible ...
Après ça, difficile d'enchaîner et c'était pourtant la lourde tâche des Grizzly Bear venus présenter leur magnifique dernier disque "Veckatimest". Et je dois dire qu'ils s'en sont plutôt bien sortis les bougres ! Belles voix, belle recherche sonore, belle énergie aussi. Les chansons y perdent sur scène en subtilité ce qu'ils gagnent en puissance ... Même si, je reste persuadé que cette musique est d'abord faite pour écouter chez soi, pour en saisir toutes les belles nuances ... J'ai quand même attendu ensuite l'arrivée de Simian Mobile Disco, histoire de, comme on dit. Mais je ne suis pas resté bien longtemps. Voir deux types gesticulés autour d'un amas de machines placées au centre d'une scène m'a assez vite fatigué. On aurait dit qu'ils participaient à une épreuve d'adresse de Fort Boyard, manquait que la clepsydre ... Mais c'est moi qui l'ait retournée complètement en pliant bagages et regagnant mon lit pour une belle nuit pleine de bien beaux souvenirs ... A l'année prochaine très certainement ...
Mais pour bien commencer cette rentrée qui s'annonce assez studieuse avec un paquet de disques sympas à sortir dans les prochaines semaines et les prochains mois, j'aimerais faire un petit flash back et vous parler quand même de la Route du Rock, puisque j'étais à Saint-Malo, ou plus exactement au fort Saint-Père le dimanche 16 août.
Des trois soirées du festival, j'avais indéniablement opté pour la plus tranquille avec des artistes comme Bill Callahan, Andrew Bird, Dominique A et Grizzly Bear. (je ne parle pas des 2 derniers groupes plutôt orientés électro voire techno, puisqu'à cette heure-là, j'étais déjà parti rejoindre mes pénates ...)
C'est la première fois que j'assistais à La Route Du Rock - je sais, c'est un peu la honte pour un breton fan de rock indé - et j'aimerais d'abord dire que j'ai été agréablement surpris par la bonne organisation de ce festival, qui plus est à taille humaine. C'est donc assez facile d'être près de la scène et l'ambiance ressemble alors plus à celle d'une salle que d'une grande messe en extérieur. En plus, pour une fois, le soleil était de la partie, ce qui n'est pas forcément gagné d'avance chez nous ...
Bref, la soirée a commencé assez tranquillement avec le concert de l'ex-Smog, Bill Callahan. Une prestation sans fausse note, de belle facture, mais un peu sage, bien dans la lignée de son beau dernier disque, même si je trouve une fois de plus qu'il manquait cette pointe d'émotion qui aurait pu emporter le public assez passif.
Après un court intermède, ce fut au tour du grand dadais d'Andrew Bird bidouillant comme à son habitude les instruments autour de lui : violons, claviers, guitares. Ce qui me fait dire que s'enregistrer en plein concert, c'est sympa quand ça ne s'entend pas trop, parce que ça permet d'écouter plusieurs instruments et mélodies en même temps même quand on est seul sur scène, mais là, j'ai trouvé que ça enlevait un peu de la fluidité de l'ensemble. Bref, un peu fouillis tout ça, même si j'ai quand même été estomaqué par la puissance de la voix du bonhomme. C'est d'autant plus dommage que cette fois-ci, il était entouré de trois musiciens et aussi d'un improbable technicien au look de membre de Black Sabbath ou du bassiste des inénarrables Spinal Tap (pour ceux qui connaissent ce film culte). Technicien bourré de tics qui entre chaque morceau venait invariablement toucher au moins à un instrument sur scène et attendait ensuite en frisant compulsivement sa moustache. Pas facile dans ces cas-là de rester concentré.
Après ces deux concerts agréables mais sans plus, est arrivée seule en scène "LA STAR" de la soirée, j'ai nommé monsieur A. Et cette fois-ci, le fait de s'enregistrer sur scène ne m'est pas apparu comme un problème, mais comme un atout, une évidence. Ce n'est pas Arman Méliès, ami de Dominique, debout à côté de moi dans le public qui me contredira ;-) Je sais que je ne suis sans doute pas objectif, mais Dominique A, sur scène, ça envoie le bois comme on dit, même tout seul. Ce type est plus impressionnant en concert, que n'importe quel Johnny de la terre - n'en déplaise à vos parents -. "La peau", "L'horizon", "Le courage des oiseaux" bien sûr et quelques titres de son dernier double album, à peine une heure de concert et un sentiment de trop peu, une grosse claque ... Encore, encore ! Il est plusieurs, ce n'est pas possible ...
Après ça, difficile d'enchaîner et c'était pourtant la lourde tâche des Grizzly Bear venus présenter leur magnifique dernier disque "Veckatimest". Et je dois dire qu'ils s'en sont plutôt bien sortis les bougres ! Belles voix, belle recherche sonore, belle énergie aussi. Les chansons y perdent sur scène en subtilité ce qu'ils gagnent en puissance ... Même si, je reste persuadé que cette musique est d'abord faite pour écouter chez soi, pour en saisir toutes les belles nuances ... J'ai quand même attendu ensuite l'arrivée de Simian Mobile Disco, histoire de, comme on dit. Mais je ne suis pas resté bien longtemps. Voir deux types gesticulés autour d'un amas de machines placées au centre d'une scène m'a assez vite fatigué. On aurait dit qu'ils participaient à une épreuve d'adresse de Fort Boyard, manquait que la clepsydre ... Mais c'est moi qui l'ait retournée complètement en pliant bagages et regagnant mon lit pour une belle nuit pleine de bien beaux souvenirs ... A l'année prochaine très certainement ...
PS : Pour des plus belles photos de la soirée que les miennes, jeter un oeil ici.
Si tu n'es pas objectif sur Dominique A, moi si car je n'avais jamais écouté ses disques et j'avais même un a priori plutôt négatif (dès que ça chante en français j'ai du mal). Et j'ai été conquis, clairement l'un des meilleurs concerts du weekend (avec Callahan, Grizzly Bear, St Vincent).
RépondreSupprimerJ'attaque sa discographie maintenant: j'ai commencé avec "La Fossette" (excellent) et je viens d'acheter "La Memoire Neuve".
Tu as de la chance de ne découvrir Dominique A que maintenant ... "La Mémoire Neuve" est mon préféré, même si je trouve qu'il n'y a rien à jeter dans sa discographie ! Bonne écoute ;-)
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