Mes indispensables : le retour ! Et oui, comme promis, chaque lundi, je continue le parcours de ma discothèque idéale avec cette fois-ci, le grand, l'immense David Bowie. Bon, je sais, tout ça demeure très subjectif, mais ce chanteur en plus, d'avoir sorti une palanquée de chefs d'oeuvre pendant la décennie des années 70, est associé pour moi, à pas mal de choses et d'événements personnels. "Hunky Dory" correspond sans doute à son premier grand disque. Avant il y avait bien "Space Oddity" ou "The Man Who Sold The World", mais rien qui réussisse à tenir la route la durée d'un album. Ici, il y a par contre pléthore de chansons mémorables : "Changes", "Life On Mars", "Quicksand", etc. Bowie y avoue sa passion pour le Velvet et Bob Dylan, mais tout en gardant son style bien à lui, c'est-à-dire glam, "cabaret", décadent, très dandy. La classe bien anglaise quoi ! Et c'est ce qui fera finalement sa marque de fabrique tout au long de sa carrière : une inspiration très américaine avec un style et savoir-faire très britannique. Bowie, c'est aussi bien sûr une influence considérable sur tout un pan de la musique pop actuelle de Of Montreal à Arcade Fire, en passant par LCD Soundsystem.
Mais pourquoi ce disque plutôt qu'un autre ? Tout d'abord, il y en aura d'autres, parce que c'est pour moi, un artiste incontournable, même s'il n'a pas sorti un disque digne de son rang depuis belle lurette. ("Scary Monsters" ?) Ensuite, parce qu'"Hunky Dory", c'est le Bowie pas encore totalement sûr de son talent, et pourtant on sait que tout est déjà là, ce qui en fait assurément un disque attachant. Enfin, parce que ce disque, c'est aussi un tee-shirt que j'ai arboré pendant des années ... parce que c'est ce qui nous rapprochait, ma chère et tendre et moi. Mais cela est une autre histoire ...
Perso, j'ai toujours préféré "Hunky Dory" au classique glam "Ziggy" couronné par tous. Et quand on découvre le Thin White Duke avec "Life on Mars et cet album, Bowie vous semble assez intouchable. Mon autre LP préféré est "Station to Station", seulement 6 titres mais le carrefour de toute son oeuvre. Un peu dur, non ? Depuis "Scary Monsters", il y a eu le protéiforme "Outside" en 95 et même "Heathen" en 2002 n'était pas si mal. Bon, j'suis fan, j'admets...:-)
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
" Cheat codes " est un terme bien connu des amateurs de jeux vidéos dont je ne fais plus partie depuis de nombreuses années. Est-ce bien ou mal ? Je ne sais pas. C'est comme ça, ça ne veut pas forcément dire que c'est immuable. Les cheat codes, c'était quand on était bloqué dans le jeu, qu'on ne savait plus comment avancer, soit parce que ça devenait trop compliqué, soit parce que ça nous paraissait d'un coup buggé. Bien sûr, le plaisir n'était plus le même, on avait triché pour pouvoir continuer. Le rap n'a par contre jamais été ma came, vous devez le savoir, vous qui venez ici. Si vous aimez le rap, vous devez sans doute aller voir ailleurs. Car les fans de rock indépendant et de rap sont rarement les mêmes. Encore que l'époque est au brassage des genres, de plus en plus. Cet album de Danger Mouse, producteur de légende, ayant travaillé pour des groupes aussi variés que Gorillaz, Sparklehorse, Beck, The Black Keys, U2, Red Hot Chili Peppers,
J'avoue que je n'y croyais plus : deux ans d'attente en raison du COVID, un système de billetterie qui oblige à réserver au moins 3 spectacles en même temps, un concert complet depuis plusieurs mois et puis... Et puis, deux jours avant, une connexion sur le site pour confirmer une dernière fois la chose et s'apercevoir que si, il reste finalement des places. On ne se pose pas longtemps la question avec maman, vu la faible quantité de billets disponibles, malgré les tarifs élevés. En se reconnectant le jour même, il y aura même des catégories moins chères. Bref, le système de billetterie de la Philharmonie de Paris est une aberration. Mais passons. Arrivés sur place, on vérifie la salle, car s'étant déjà fait avoir pour le concert de John Cale, on est méfiant. Sur le billet, il est indiqué Philharmonie de Paris et Cité de la Musique alors que les salles et surtout les bâtiments ne sont pas les mêmes. On arrive juste à temps avant le début. Ici, les horaires inscrit
Perso, j'ai toujours préféré "Hunky Dory" au classique glam "Ziggy" couronné par tous.
RépondreSupprimerEt quand on découvre le Thin White Duke avec "Life on Mars et cet album, Bowie vous semble assez intouchable.
Mon autre LP préféré est "Station to Station", seulement 6 titres mais le carrefour de toute son oeuvre.
Un peu dur, non ? Depuis "Scary Monsters", il y a eu le protéiforme "Outside" en 95 et même "Heathen" en 2002 n'était pas si mal.
Bon, j'suis fan, j'admets...:-)