Cet album est sorti il y a quelques mois déjà. Je profite donc de l'été, période plus calme en termes de sorties musicales, pour rattraper un peu mon retard pris depuis ce début d'année. Ils s'appellent Hatcham Social, sont anglais et font ... de la britpop ! Et oui, après le revival new-wave, puis shoegaze, il était normal que l'on passe maintenant à la britpop, ce courant éphémère du milieu des années 90, provenant uniquement de Grande-Bretagne et dont les deux principaux groupes resteront Oasis et Blur. Mais le style de Hatcham Social s'apparenterait plutôt à celui de ceux qui ont peut-être été les précurseurs du mouvement, j'ai nommé Suede. Et Suede, c'était très inspiré du Bowie du début des années 70, période Ziggy Stardust ou des Smiths, période "Meat Is Murder". Bref, la musique de ce tout nouveau groupe n'a donc rien de véritablement nouveau et ce n'est d'ailleurs pas toujours très réussi, il faut bien l'avouer. De plus, la guitare n'est pas aussi folle que celle d'un Bernard Butler à ses débuts, Mais pour moi, cette musique rappelle de très bons souvenirs ("Animal Nitrate" ?) et rien que pour ça, le disque passe en boucle depuis quelques jours dans mon baladeur MP3, ce qui n'est déjà pas si mal ;-) (MySpace)
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
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