Après un blog fonctionnant au ralenti les deux dernières semaines pour cause de vacances, me voilà véritablement de retour pour, j'espère, des posts plus fréquents, et rien de tel que de recommencer avec un indispensable. Oui, je sais, là-dessus, je ne suis plus dans l'actualité puisque John Cale a rejoué ce disque il y a quelques mois déjà à Paris, à la Salle Pleyel avec l'orchestre classique idoine. En 1973, lorsque sort cet album devenu depuis une référence dans la carrière de son auteur, il fait un effet profondément anachronique. Car c'est l'époque du rock progressif, du glam, les débuts du hard rock, et ce "Paris 1919" est de facture nettement plus classique et intimiste; étonnant surtout de la part de celui qu'on croyait comme le responsable principal du côté expérimental du Velvet Underground, mythique combo new-yorkais. John Cale est aussi considéré comme l'un des précurseurs du punk, ayant produit les premiers Stooges, Modern Lovers ou encore Patti Smith.
Il prouve ici qu'il est capable de composer des oeuvres pop mélodieuses et sophistiquées, qu'elles ne sont pas le seul apanage de son alter ego Lou Reed. D'ailleurs, cette même année, les deux compères sortiront ce qui reste sans doute leur meilleur album solo : "Berlin" pour l'un, "Paris 1919" pour l'autre. Un disque noir et désespéré pour le premier, un disque classieux et plus lumineux pour le second. Reed est ancré dans le présent, la drogue. Cale préfère aller voir dans le passé, évoquant les riches et plus belles heures d'une Europe légèrement fantasmée. Je garderai toujours une nostalgie particulière pour cet album, qui composait il y a quelques années une bande son idéale de mes trajets solitaires effectués en train, "somewhere between Dunkirk and Paris", pour rejoindre alors celle qui deviendra... maman.
Il prouve ici qu'il est capable de composer des oeuvres pop mélodieuses et sophistiquées, qu'elles ne sont pas le seul apanage de son alter ego Lou Reed. D'ailleurs, cette même année, les deux compères sortiront ce qui reste sans doute leur meilleur album solo : "Berlin" pour l'un, "Paris 1919" pour l'autre. Un disque noir et désespéré pour le premier, un disque classieux et plus lumineux pour le second. Reed est ancré dans le présent, la drogue. Cale préfère aller voir dans le passé, évoquant les riches et plus belles heures d'une Europe légèrement fantasmée. Je garderai toujours une nostalgie particulière pour cet album, qui composait il y a quelques années une bande son idéale de mes trajets solitaires effectués en train, "somewhere between Dunkirk and Paris", pour rejoindre alors celle qui deviendra... maman.
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