Cela fait déjà un moment que ce disque me trotte dans la tête. "Forever Dolphin Love" n'est pas un album qui s'apprivoise facilement. Il constitue sans aucun doute un des ovnis musicaux de l'année. Connan Mockasin est néo-zélandais et son univers est pour le moins atypique. Son concert aux Transmusicales de Rennes de l'année dernière a semble-t-il marqué les esprits. Depuis lorsqu'il s'agit de parler de sons nouveaux, son nom est régulièrement avancé. Il faut dire que le loustic ne s'embarrasse pas de facilité et n'a cure du qu'en-dira-t-on, "Forever Dolphin Love", un des singles extraits de son album est un morceau de plus de dix minutes dans lequel il faut attendre près de la moitié pour y entendre un semblant de mélodie. On pense un peu, comme pour ses compatriotes de Unknown Mortal Orchestra, au Pink Floyd de Syd Barrett pour le psychédélisme emprunt de jazz, au dernier MGMT aussi pour la pop bariolée, mais rien qui n'approche complètement du phénomène.
Car Mockasin en est un. Sa voix que d'aucuns comparent à celle de Flipper le Dauphin est à nulle autre semblable. Ses clips aussi avec leur fantaisie particulièrement mélancolique, ressemblent à une fin de carnaval, une fois la fête terminée. Quand le déguisement reste, que le maquillage a coulé et que la bonne humeur s'en est allée, fatigue oblige. Attention à la gueule de bois du lendemain ! Entre les deux, il y a ces moments dont on ne sait plus s'ils ont réellement existé ou s'ils sont le fruit de notre imagination. La musique de Mockasin se situe là, entre rêve et réalité...
Car Mockasin en est un. Sa voix que d'aucuns comparent à celle de Flipper le Dauphin est à nulle autre semblable. Ses clips aussi avec leur fantaisie particulièrement mélancolique, ressemblent à une fin de carnaval, une fois la fête terminée. Quand le déguisement reste, que le maquillage a coulé et que la bonne humeur s'en est allée, fatigue oblige. Attention à la gueule de bois du lendemain ! Entre les deux, il y a ces moments dont on ne sait plus s'ils ont réellement existé ou s'ils sont le fruit de notre imagination. La musique de Mockasin se situe là, entre rêve et réalité...
Clip de "Forever Dolphin Love" :
Clip de "It's Choade My Dear" :
Clip de "It's Choade My Dear" :
C'est Chucky la poupée qui a enregistré ce disque, attention ! :-)
RépondreSupprimerBlague à part je serais curieux de voir comment il va figurer dans les tops de fin d'année. Et sinon, les remix de "Forever Dolphin Love" par Erol Alkin valent le détour, très électro-pop...
Voila encore un album pour lequel il etait agreable de se battre...s'il n'etait plus OOP (pour les vinyl-maniacs, le vinyl est bleu et le label sur la face A est signe par le monsieur). Une jolie decouverte que je dois pour une fois aux Inrocks qui m'ont permis d'avoir cette galette dans les bacs avant que Pitchfork ne donne sa benediction- Je ne l'ai jamais vu sur scene mais si j'en juge par leur prestation sur une video enregistree chez Rough Trade Records, le live doit etre une experience aussi captivante que l'ecoute du passionant album. Cheers. Gwen.
RépondreSupprimerOui, un disque qui prend assurément de la hauteur au fil des écoutes...
RépondreSupprimerEn tout cas, Blake, si on veut le mettre dans un "Best of", ce serait logique de le mettre dans celui de 2010, année de sortie au pays des kiwis...
RépondreSupprimerJ'adore aussi. Et on se demande par moments, comme le dit Vincent, à l'écoute du morceau-titre de l'album n'a pas fumé la moquette avant l'enregistrement...