C'était un autre temps, celui où Jean-Louis Murat ne sillonnait pas encore les plateaux télé avec son franc-parler, son esprit bourru d'indécrottable Auvergnat mais aussi sa sensibilité à fleur de peau, si atypiques et "vendeurs" pour les médias parisiens. Non, il venait à peine de se faire un nom, tout d'abord avec un premier album, "Cheyenne Autumn" délicat et sensuel et surtout grâce à un duo avec la très populaire Mylène Farmer. Dans la foulée, était sorti ce qui reste sans doute pour moi comme son meilleur disque, le plus abouti, "Manteau de Pluie", dont est extraite cette superbe chanson, "Le Lien Défait". Le titre a d'ailleurs été repris par un fan, comme site non officiel du chanteur. Un signe. C'était encore le temps du synthétiseur, la new wave ayant fait son effet. Depuis 1999 et "Mustango", album charnière dans sa carrière, Murat a basculé dans un folk rural à la française, devenant une sorte de Neil Young - artiste qu'il vénère - du Massif Central. En plus drôle toutefois. Même si son dernier essai en date, "Grand Lièvre" est fortement recommandable, j'avoue que je préférais le versant plus romantique et plus pop du chanteur (j'ai aussi un faible pour le très gainsbourgien "A Bird On A Poire"...). Murat reste malgré tout une valeur sûre de la musique hexagonale, rarement décevant. Et au bout du compte, il n'en reste pas beaucoup...
Ci-après, deux versions de la chanson : le clip, présentant la version "single" plus connotée "variété" et l'autre, celle du disque, plus rock, est bien sûr ma "préférée" ;)
comme l'ange blond
noyé dans la Durance
comme un démon
tu déferas le tien
comme l'oiseau borgne
comme Jeanne de France
dans ta démence
tu déferas le tien
on se croit d'amour
on se croit féroce enraciné
mais revient toujours
le temps du lien défait
on se croit d'amour
on se sent épris d'éternité
mais revient toujours
le temps du lien défait
comme la vipère
comme la reine des près
morte terre
tu déferas le tien
comme la femme douce
comme l'homme léger
au moment d'oublier
tu déferas le tien
Ci-après, deux versions de la chanson : le clip, présentant la version "single" plus connotée "variété" et l'autre, celle du disque, plus rock, est bien sûr ma "préférée" ;)
comme l'ange blond
noyé dans la Durance
comme un démon
tu déferas le tien
comme l'oiseau borgne
comme Jeanne de France
dans ta démence
tu déferas le tien
on se croit d'amour
on se croit féroce enraciné
mais revient toujours
le temps du lien défait
on se croit d'amour
on se sent épris d'éternité
mais revient toujours
le temps du lien défait
comme la vipère
comme la reine des près
morte terre
tu déferas le tien
comme la femme douce
comme l'homme léger
au moment d'oublier
tu déferas le tien
on se croit d'amour
on se croit féroce enraciné
mais revient toujours
le temps du lien défait
on se croit d'amour
on se sent épris d'éternité
mais revient toujours
le temps du lien défait
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