Si, à Dunkerque, il y avait déjà "Petch" et "Metch", dans la chanson française, il y a depuis quelques années, un dénommé Betsch. Et ce nouveau disque "Le temps qu'il faut" après plusieurs années d'absence, nous prouve qu'il faudra compter avec un autre Bertrand. Pour la musique, on pense surtout à Florent Marchet, en particulier à son dernier "Courchevel" et parfois même à Raphaël (oui, oui), mais sans la voix harassante de jeune premier. Concernant le chanteur, j'en étais resté à l'efficace "Pas de bras, pas de chocolat" sorti en 2004. J'avais loupé "La chaleur humaine". Depuis, plus rien. Une extinction de voix qui a failli condamner la carrière de Betsch. "Le temps qu'il faut" porte donc bien son nom, car l'auteur a eu le temps de peaufiner son oeuvre, avec l'aide de sa compagne, la plasticienne Nathalie Guilmot, qui vient pousser la chansonnette pour quelques jolis duos. Le temps est aussi le thème récurrent de ce nouvel album, omniprésent à chaque morceau. Comme si l'auteur était un survivant, qu'il n'en avait justement plus à perdre.
Bien sûr, cela reste de la variété française diront les pisse-froid, mais si on pouvait en entendre plus souvent de cette qualité là sur les ondes de radio et les écrans de télévision, on ne s'en porterait pas plus mal. Et là-dessus, pas envie d'attendre "le temps qu'il faut", je préfère reprendre tout de suite un petit peu de Betsch...
Bien sûr, cela reste de la variété française diront les pisse-froid, mais si on pouvait en entendre plus souvent de cette qualité là sur les ondes de radio et les écrans de télévision, on ne s'en porterait pas plus mal. Et là-dessus, pas envie d'attendre "le temps qu'il faut", je préfère reprendre tout de suite un petit peu de Betsch...
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