Soixantième et dernier disque chroniqué ici pour 2012 - ben oui, quitte à terminer sur un nombre rond -, "Beams"
est finalement sorti vainqueur de la liste pléthorique d'albums parus cette année et encore en attente d'être discuté sur ce blog. Il faut dire que la nouvelle parution du presque vétéran - son premier essai date déjà de 2003 - de l'électro américaine, le très smart Matthew Dear, avait de quoi appâter le chaland, fan de Bowie que je suis. On pense évidemment à la période berlinoise de ce dernier, mais aussi à un James Murphy en moins punk ou à un Brian Eno trop barré pour passer en fond sonore chez "Nature et Découvertes" (son "Lux", quel ennui !) J'aurais pourtant aimé que ce "Beams" ait parfois la pêche du premier ou l'accroche mélodique du deuxième pendant sa période faste des années 70.
Sur deux titres, il montre qu'il en a pourtant les capacités : l'excité "Overtime" ou le bien nommé "Do The Right Thing". Malgré ces références quelque peu datées, le dernier Matthew Dear est un disque aux arrangements bien actuels qui s'inscrit dans la lignée d'un John Maus version pop, mais aux atmosphères toutes aussi sombres. Pour danser, dans sa tête donc.
Clip de "Her Fantasy" :
Sur deux titres, il montre qu'il en a pourtant les capacités : l'excité "Overtime" ou le bien nommé "Do The Right Thing". Malgré ces références quelque peu datées, le dernier Matthew Dear est un disque aux arrangements bien actuels qui s'inscrit dans la lignée d'un John Maus version pop, mais aux atmosphères toutes aussi sombres. Pour danser, dans sa tête donc.
Clip de "Her Fantasy" :
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