La fin d'année approchant, me voici à la recherche des disques oubliés de 2012, car il y en a forcément. Je décortique donc les blogs, les sites musicaux et s'il y en a un qui possède des goûts très sûrs, il s'agit bien de Popnews, - même si la respectable France Musique ou encore l'ami Blake en parlent aussi - surtout, comme son nom l'indique, quand il est question de pop. "Tadaloora" des Phantom Buffalo est un petit miracle du genre, de ceux qu'on entend que très rarement. C'est bien simple, je pense d'emblée aux récents Leisure Society, voire plus haut, jusqu'au meilleur de Belle & Sebastian, en 1996. 16 ans d'attente, rien de moins. Cette voix légère, fluette, asexuée, ces arrangements aux petits oignons, ces mélodies en forme de poupées russes qui tutoient régulièrement les cieux (les anges?), ça n'arrive pas tous les jours.
Et dès la première écoute, Phantom Buffalo m'a fait oublier toutes les autres découvertes glanées au fil du net. A l'image de la pochette enfantine de leur disque, ces américains méritent d'être célébrés en fanfare, comme des rois. Pour rester dans le même registre et montrer que derrière chaque artiste inspiré, se cache une âme de gamins, il existe même un jeu vidéo "Tadaloora". Et si, finalement, je l'avais trouvé mon disque de l'année ? Celui que les Grizzly Bear n'ont pas réussi à reproduire avec leur décevant "Shields".
Et dès la première écoute, Phantom Buffalo m'a fait oublier toutes les autres découvertes glanées au fil du net. A l'image de la pochette enfantine de leur disque, ces américains méritent d'être célébrés en fanfare, comme des rois. Pour rester dans le même registre et montrer que derrière chaque artiste inspiré, se cache une âme de gamins, il existe même un jeu vidéo "Tadaloora". Et si, finalement, je l'avais trouvé mon disque de l'année ? Celui que les Grizzly Bear n'ont pas réussi à reproduire avec leur décevant "Shields".
La petite histoire du disque racontée par le groupe lui-même :
Dans la série des "disques oubliés de 2012" (qui plus est dans la même veine que celui dont tu parles), il y a l'excellent 2e album des STATE BROADCASTERS, groupe découvert grâce à l'ami Lyle et qui peut revendiquer aussi sans peine la succession de B&S (en plus, ils sont de Glasgow !)
RépondreSupprimerA écouter là (si ce n'est pas déjà fait...) :
> http://statebroadcasters.bandcamp.com/
Merci du lien, je ne connaissais pas, c'est vrai que c'est très connoté "Belle & Sebastian"... Trop, peut-être. En tout cas, ça mérite plusieurs écoutes.
RépondreSupprimerTrès réjouissant album de pop, ça c'est sûr, j'ai aussi songé aux merveilleux High Llamas du persévérant Sean O'Hagan.
RépondreSupprimerSinon, je te remercie bien bas de me citer et suivre toujours, moi qui ai tellement déserté (à tort) la fréquentation des blogs, ici ou ailleurs.
Vraiment, merci Vincent/Papa :)