Accéder au contenu principal

Top Albums 2012 : 15-11

On continue à parcourir mes albums préférés de 2012 avec aujourd'hui plutôt des outsiders. Des disques qui n'ont pas beaucoup fait parler d'eux, qui n'inventent rien mais qui m'ont touché chacun à leur manière.

15- Woods - Bend Beyond 
Voici un groupe de folk-rock américain qui sort, bon an, mal an, chaque année, son petit disque. Et, à chaque fois, on y gagne en qualité. Ayant commencé avec des albums un peu bricolés, Woods publie désormais des chansons à l'efficacité plus immédiate. S'ils continuent comme ça, ils pourraient dès demain faire partie des favoris du genre.




14- Oddfellow's Casino - The Raven's Empire 
Oddfellow's Casino sont mes outsiders de l'année. "The Raven's Empire" aurait dû faire nettement plus parler de lui, car il ne comporte pour ainsi aucun titre faible. Chaque morceau est divinement bien arrangé et contient sa charge d'émotions. Dans la lignée d'un Elliott Smith ou d'un Nick Drake. En toute modestie.





13- Xiu Xiu - Always 
J'aime bien Xiu Xiu, j'aime bien cette façon tarabiscotée d'écrire des chansons pop. Cette façon d'éviter toujours le côté kitsch, en saupoudrant ses morceaux de sons étranges et azimutés. Malgré les références évidentes aux années 80, Xiu Xiu possède un son immédiatement identifiable, ce qui est rare.





12- Phantom Buffalo - Tadaloora 

Ceux-là auraient pu être plus haut dans ce classement s'ils avaient maintenu l'excellence de leur début d'album. Cette pop douce et magnifiquement orchestrée et chantée. Malheureusement, vers la fin, les guitares un peu trop démonstratives apparaissent et le gâteau savoureux devient à force, un peu écoeurant. Dommage...



11- Hospitality - Hospitality
Ce modeste groupe d'indie pop américain a réussi, sans faire de bruit, l'un des meilleurs albums du genre en 2012. Il faut dire que le style est tellement rabâché que beaucoup passent expressément à côté. "Hospitality" est pourtant un concentré de chansons aux mélodies toutes plus accrocheuses les unes que les autres.





Commentaires

  1. ..............Et Bilan 2012, la suite.
    Oddfellow's Casino, découverte pour moi.
    Phantom Buffalo, j'ai du vaguement écouté, bribes de souvenirs.
    Hospitality : Bien que très peu écouté, cet album est lumineux, bourré de belles mélodies. Espoir à suivre.
    Xiu Xiu et Woods : pas écouté leur dernier.
    A +

    RépondreSupprimer
  2. ah ben tiens, je vais écouter aussi Oddfellow's Casino et puis Hospitality aussi.

    RépondreSupprimer
  3. Tout est à écouter ou réécouter dans ce top 20, donc faites vous plaisir ;-)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,