Troisième et dernier volet de ma semaine spéciale Nick Drake. Après, promis, c'est fini, j'arrête de vous bassiner avec lui. Une fois vous avoir parlé de sa discographie et de son existence toutes deux malheureusement très courtes et vous avoir renvoyé à une intéressante biographie si vous voulez en savoir plus, voici la dernière preuve s'il en était besoin que Nick Drake est devenu un classique, une icône. J'ai en effet recensé ci-dessous quelques reprises de ses chansons. Mille Small et Elton John sont les seuls à avoir franchi le cap alors que celui-ci vivait encore. Le second n'était alors qu'un chanteur de studio. C'était une pratique courante à l'époque pour les maisons de disques de faire appel à ce genre de chanteurs. Cela servait à mettre en avant un artiste de leur catalogue et à envoyer ainsi les démos à la presse spécialisée avant que le disque définitif ne sorte. Même si le panel des gens qu'il a inspirés est très varié - du jazz à
l'indie rock en passant par du rock plus dur - on se rend compte que
peu, au final, se sont frottés à l'exercice de la reprise. Car, reprendre du Nick Drake n'est pas chose aisée, sa façon si particulière de jouer et d'accorder sa guitare est un vrai casse-tête même pour les plus expérimentés. Le plus simple est alors de s'en éloigner pour mieux se le réappropier. Car, sous ses arrangements sophistiqués, sa musique reste éminemment mélodique, directe et universelle. Et puis, ayant lui-même créé une musique transgenre, il n'est finalement pas surprenant de constater qu'il a su toucher une audience si hétéroclite. Espérons maintenant qu'elle devienne encore plus large. Car c'est typiquement le genre de musique dont on ne tombe amoureux qu'une seule fois. A partir du moment où on y a goûté, elle ne vous lâche plus. Tout simplement parce qu'elle s'attaque à notre moteur à tous : le coeur.
Enchaînement de concerts avec un quatrième en trois semaines. Celui-là, je l'avais coché il y a quelques temps déjà. Mais maman n'étant pas grande amatrice du groupe, je l'avais mis en " stand-by " (" Bye-Bye ..."). Et puis, il aura fallu qu'au détour d'une soirée entre parents le sujet soit mis hasardeusement sur la table pour qu'on prenne nos places, à la dernière minute ou presque. Grandaddy, c'est la période bénie de la pop américaine au mitan des années 90-2000. Avec les Flaming Lips (le groupe existait bien avant mais leurs meilleurs disques sont sortis à ce moment-là), Mercury Rev et Sparklehorse. Un quatuor pour l'éternité et au moins quatre chefs d'oeuvres de suite : " Deserter's songs " en 1998, " The Soft Bulletin " en 1999, " The Sophtware Slump " en 2000, " It's a wonderful life " en 2001. On pourrait même rajouter Wilco en 2002. Ce soir-là, au Trianon, magnifique écrin
Tu bassines pas Vince, ta trilogie Drake est vachement bien. J'ai profité des récentes réédition pour remplacer mes vieux cd gravés chopés en bibli.LLle rose, le vert.. j'ai aucune préference, c'est si peu déjà..
RépondreSupprimerMerci pour la semaine.
Merci l'ami. Je recommencerai sans doute ce concept de semaine entière dédiée à un artiste. C'était exactement ça le but : faire découvrir ou redécouvrir. Donner envie. Tant mieux si ça a marché ;-)
SupprimerNick Drake valait bien ces rappels! Aucun problème. Merci donc!
RépondreSupprimerOn ne parlera jamais suffisamment de Nick Drake, ce délicat génie. Merci pour ta trilogie.
RépondreSupprimerJe n'aurai qu'un seul mot : B-R-A-V-O !
RépondreSupprimerTrois billets riches et doucement émouvants sur un artiste au talent précieux, un des rares qui méritent son statut d'artiste-culte.
Well done, Vincent :)
Bon, je vois que c'était trop facile avec Nick Drake. Le gaillard fait une sacré unanimité ! La prochaine fois, je parle de Johnny Hallyday. Non, je déconne.
RépondreSupprimerMerci en tout cas pour ces sympathiques compliments ;-)
Je signale aussi Natacha Atlas qui a repris "River man" dans son dernier album "Mounqaliba".
RépondreSupprimerMerci ! C'est rajouté dans la playlist.
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