Cela fait déjà un moment qu'on s'échange le nom de Jackson Scott dans le petit milieu du rock indépendant. Cette grande gigue de Bradford Cox en premier lieu, qui semble l'avoir pris sous son aile. Il faut dire que la ressemblance avec la musique de son projet solo, Atlas Sound, est assez frappante. Pitchfork, ensuite, toujours aux avant-postes lorsqu'il s'agit de débusquer le truc underground américain, un peu lo-fi, un peu crâneur, ou tout du moins avec ce qu'il faut de personnalité. Et puis, la Route du Rock, qui ont été les premiers à le faire venir sur notre territoire. Ceux qu'ils l'ont vu ce soir-là en gardent un souvenir plutôt ému, persuadés que le jeune homme ne sera pas qu'un simple feu de paille. Son premier album ne sort qu'en cette rentrée dans nos contrées mais les chansons de "Melbourne" devraient plaire à tous les amateurs de ce genre de pop bricolée et faite à la maison avec les moyens du bord mais aux mélodies bien souvent irrésistibles, comme cette imparable "Sandy" dont on ne se lasse pas, après plusieurs dizaines d'écoutes.
On a beau se méfier de ce type de personnage sûr d'eux, qui feigne la cool attitude, le son est loin d'être si "awful" qu'il pourrait paraître de prime abord. On se laisse donc prendre... Le jeune homme sera à l'affiche du prochain festival nantais Soy, le même soir que Yo La Tengo et... Deerhunter. Les Bretons - oui, je sais, Nantes n'est pas en Bretagne, mais le château, etc - sont décidément chanceux !
On a beau se méfier de ce type de personnage sûr d'eux, qui feigne la cool attitude, le son est loin d'être si "awful" qu'il pourrait paraître de prime abord. On se laisse donc prendre... Le jeune homme sera à l'affiche du prochain festival nantais Soy, le même soir que Yo La Tengo et... Deerhunter. Les Bretons - oui, je sais, Nantes n'est pas en Bretagne, mais le château, etc - sont décidément chanceux !
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