Accéder au contenu principal

Boys Age - Amazing Stories

Oubliez le rock décontracté du canadien Mac Demarco déjà devenu prévisible sur un deuxième disque décevant, le cool, le vrai, nous vient maintenant du... Japon. Qui l'aurait cru ? Comme quoi, les apparences sont trompeuses, car ce n'est pas la caractéristique que l'on prête habituellement au pays du soleil levant. Les deux jeunes garçons de Boys Age, qui se définissent au passage comme les enfants de Yo La Tengo - on a connu pire référence - sont aussi les fils spirituels de Pavement, du Beck des débuts ou encore des frangins Ween. Du rock dans tout ce qu'il peut avoir de plus indépendant, de "fait à la maison", des mélodies qui se chamaillent et un chanteur à la voix forcément traînante. Ce dernier semble en plus chanter avec une patate chaude dans la bouche, ce qui, loin d'être désagréable, rajoute au charme de cette musique rafraîchissante. En tout cas, il n'est pas étonnant de constater que Boys Age soient passés chez le label décidément "en or" Bleeding Gold Records pour le premier album sorti l'an passé.
Un troisième disque est déjà annoncé pour l'été, preuve de l'étonnante créativité du duo. S'ils parviennent à garder ce niveau-là, qu'ils comptent d'avance sur moi pour continuer à les chérir ici même. Merci aussi à Bengalolo pour ses conseils toujours précieux, notamment cette excellente découverte.

Clip de "God Will Test You Through The PC Screen" :

Commentaires

  1. Très bons en effet !

    J'ai vraiment apprécié le Mac Demarco, mais c'est peut-être dû au fait que c'est le 1er album de lui que j'écoute et qu'ainsi je n'en attendais rien du tout. Hors effet de surprise (ou pas), je le trouve vraiment bon dans l'absolu, solide. Il vaut vraiment le coup.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Grandaddy & The Lost Machine Orchestra - Paris, le Trianon - 20 avril 2022

Enchaînement de concerts avec un quatrième en trois semaines. Celui-là, je l'avais coché il y a quelques temps déjà. Mais maman n'étant pas grande amatrice du groupe, je l'avais mis en " stand-by " (" Bye-Bye ..."). Et puis, il aura fallu qu'au détour d'une soirée entre parents le sujet soit mis hasardeusement sur la table pour qu'on prenne nos places, à la dernière minute ou presque. Grandaddy, c'est la période bénie de la pop américaine au mitan des années 90-2000. Avec les Flaming Lips (le groupe existait bien avant mais leurs meilleurs disques sont sortis à ce moment-là), Mercury Rev et Sparklehorse. Un quatuor pour l'éternité et au moins quatre chefs d'oeuvres de suite : " Deserter's songs " en 1998, " The Soft Bulletin " en 1999, " The Sophtware Slump " en 2000, " It's a wonderful life " en 2001. On pourrait même rajouter Wilco en 2002. Ce soir-là, au Trianon, magnifique écrin

Panda Bear & Sonic Boom - Reset

" Reset " ? Pas vraiment aurait-on tendance à penser de prime abord. On reconnaît tout de suite Panda Bear dès les premières notes et le chant si caractéristique. Le génie mélodique derrière Animal Collective, c'est lui. Le style de Sonic Boom apparaît ici plus diffus, en filigrane. Les quelques arrangements psychés, c'est lui. Il faut dire que derrière le foisonnement sonore de Noah Lennox, le nom à la ville de notre Panda, difficile de se faire une place. Après le retour inespéré de son groupe à un niveau d'excellence avec " Time Skiffs " paru en février dernier, il en profite pour sortir un disque avec un ami de longue date. Les deux artistes se connaissent depuis plusieurs années, en tant que réfugiés en terre portugaise. L'ancien membre de Spacemen 3 n'a pas connu le même succès que son ex-compère parti formé Spiritualized pour le bonheur que l'on sait. La musique de Peter Kember est plus modeste que celle de Jason Pierce, mais ce n'

Nick Cave & The Bad Seeds, Kraftwerk, The Liminanas, Los Bitchos, DIIV, Aldous Harding, etc - Festival Rock en Seine - 26 août 2022

On ne pouvait pas finir l'été sans un festival. Bon ok, on avait été au Harbour Bristol Festival, mais celui-là était en plein centre ville, on n'y retrouvait pas vraiment l'ambiance d'un festival classique. On a donc joué au plus court de chez nous : Rock en Seine au parc de Saint-Cloud. D'autant que la programmation, cette année, était plutôt alléchante. On sentait que les programmateurs voulaient rattraper ces deux années perdues en raison du COVID. Le jeudi était dédié au rock pour "jeunes", même si peu d'entre eux écoutent encore du rock, avec la jeune garde britannique, Yard Act, Fontaines DC, Idles et comme tête d'affiche les valeurs sûres d'Arctic Monkeys. On avait plutôt choisi avec maman, le rock pour "vieux", avec la date du vendredi. Et oui, on assume complètement notre âge. On est arrivé presqu'à l'ouverture, en tout cas pour les premiers concerts. Les Bretons de Gwendoline - un rennais, un nantais, pour la paix