De retour d'une courte semaine à Amsterdam, je reviens avec dans mes bagages le résumé du seul concert auquel nous avons pu assister. Avec maman, on s'est dit qu'on retournera là-bas, c'est sûr, pas pour ce que vous croyez hein, mais juste parce que la pluie aidant, nous n'avons pas pu goûter pleinement au mode de vie local. Deux vraies adresses à vous conseiller toutefois. Tout d'abord, un disquaire bien sûr et quel disquaire ! C'est bien simple, il y a tous les styles, toutes les époques, tous les formats et même de l'occasion, bref, c'est l'indispensable du coin et ça s'appelle Concerto. Et puis, une fois n'est pas coutume, une boutique de fringues, bah ouais, il paraît que les blogs de mode ça marche mieux que ceux de musique, alors... ça s'appelle Nili's et ils font notamment des tee-shirts originaux et assez sympathiques. Mais revenons à nos moutons, ils sont allemands, ont plutôt des têtes de chirurgiens dentistes - c'est pas moi qui le dit, c'est maman ;-) - et se nomment The Notwist. On se dit qu'avec un tel pedigree, on risque de ne pas rigoler tous les jours. Pourtant, leur concert fut une vraie bonne surprise, à l'image de leur dernier et excellent "Close To The Glass", plus enthousiasmant au final que mon autre sortie de la semaine, Neutral Milk Hotel. En live, la musique des teutons prend une autre dimension, plus rock - la version de "This Room" déboîte sévère -, plus électro, plus expérimentale aussi - "Pilot" part des délires sonores proches de la transe. Bref, plus passionnante. Comme on s'y attendait, le charisme scénique des frères Acher est proche du néant, mais ils n'en ont pas besoin, leur son à la précision chirurgicale justement parle pour eux. Et puis, on devine qu'ils feraient une agréable compagnie pour passer une soirée. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit, sans qu'ils aient besoin de l'ouvrir beaucoup. "No matter what we say. No matter what we think. We will never, will never leave this room". C'est un peu ce qu'on aurait aimé faire ce soir-là, dans la salle du Melkweg.
9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
Voir les Notwist en live, quelle aubaine !
RépondreSupprimerTrès intéressant, ça donne vraiment envie d'aller voir ça ! Par contre les groupes qui sont en mode pilier pendant tout le concert c'est pas tr'op mon truc, mais là y a un côté trans sur les vidéo qui passe pas si mal finalement. J'espère qu'ils passeront à Nantes un de ces jours.
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