De retour d'une courte semaine à Amsterdam, je reviens avec dans mes bagages le résumé du seul concert auquel nous avons pu assister. Avec maman, on s'est dit qu'on retournera là-bas, c'est sûr, pas pour ce que vous croyez hein, mais juste parce que la pluie aidant, nous n'avons pas pu goûter pleinement au mode de vie local. Deux vraies adresses à vous conseiller toutefois. Tout d'abord, un disquaire bien sûr et quel disquaire ! C'est bien simple, il y a tous les styles, toutes les époques, tous les formats et même de l'occasion, bref, c'est l'indispensable du coin et ça s'appelle Concerto. Et puis, une fois n'est pas coutume, une boutique de fringues, bah ouais, il paraît que les blogs de mode ça marche mieux que ceux de musique, alors... ça s'appelle Nili's et ils font notamment des tee-shirts originaux et assez sympathiques. Mais revenons à nos moutons, ils sont allemands, ont plutôt des têtes de chirurgiens dentistes - c'est pas moi qui le dit, c'est maman ;-) - et se nomment The Notwist. On se dit qu'avec un tel pedigree, on risque de ne pas rigoler tous les jours. Pourtant, leur concert fut une vraie bonne surprise, à l'image de leur dernier et excellent "Close To The Glass", plus enthousiasmant au final que mon autre sortie de la semaine, Neutral Milk Hotel. En live, la musique des teutons prend une autre dimension, plus rock - la version de "This Room" déboîte sévère -, plus électro, plus expérimentale aussi - "Pilot" part des délires sonores proches de la transe. Bref, plus passionnante. Comme on s'y attendait, le charisme scénique des frères Acher est proche du néant, mais ils n'en ont pas besoin, leur son à la précision chirurgicale justement parle pour eux. Et puis, on devine qu'ils feraient une agréable compagnie pour passer une soirée. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit, sans qu'ils aient besoin de l'ouvrir beaucoup. "No matter what we say. No matter what we think. We will never, will never leave this room". C'est un peu ce qu'on aurait aimé faire ce soir-là, dans la salle du Melkweg.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
Voir les Notwist en live, quelle aubaine !
RépondreSupprimerJ'imagine bien que ça devait être quelque chose!! Et merci pour les adresses (au cas où...)! :)
RépondreSupprimerTrès intéressant, ça donne vraiment envie d'aller voir ça ! Par contre les groupes qui sont en mode pilier pendant tout le concert c'est pas tr'op mon truc, mais là y a un côté trans sur les vidéo qui passe pas si mal finalement. J'espère qu'ils passeront à Nantes un de ces jours.
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