Accéder au contenu principal

Beach House - Depression Cherry

Beach House, c'est un peu cette maison de vacances que l'on retrouve avec joie. On a beau l'avoir quitté quelques temps, on s'y sent rapidement en terrain connu parce qu'elle n'a pas changé. On s'y love au son de la voix ensorceleuse de Victoria et des arrangements cristallins d'Alex, leur musique comme combustible pour se réchauffer. Oui, ça serait plutôt pour des vacances d'hiver, pas vraiment pour la plage. Mais ça tombe bien, le meilleur de l'été est passé, il est temps de penser aux prochaines vacances. Ce groupe est un des rares actuels à avoir su inventer un style bien à lui, un son reconnaissable entre mille, qui fait qu'un disque de Beach House reste unique. Pourtant, leurs influences sont connues : de Cocteau Twins à My Bloody Valentine en passant par Slowdive.
Ce nouveau "Depression Cherry", passé la légère déception de l'avoir déjà entendu avant même de l'écouter, pourrait pourtant facilement remplacer les excellents "Teen Dream" et "Bloom". Car tout ce qui fait le charme et l'attrait de Beach House est contenu dedans. Comme à chaque fois. Quand je vous disais que ce groupe est rare... 


Commentaires

  1. Via MAGIC je collectionne leurs albums sans avoir eu l'opportunité de rentrer dedans. Peut-être qu'avec ton article que je vais me mettre de côté et une envie de découverte associée. A suivre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai qu'il faut rentrer dedans. De prime abord, leur musique peut paraître inoffensive et facile. Il faut se laisser (em)porter par les mélodies, la voix envoûtante. Une fois qu'on est pris dans la toile, difficile de ne pas y revenir.

      Supprimer
  2. Tiens une pochette rouge, comme le 13 songs de Fugazi et le Strange Idols pattern de Felt (la réedition 2003) qui font partie de mes disques préférés ! Un signe ? en tout cas je vais réécouter l'album. A la première écoute, il me semble moins évident que Teen Dream et Bloom.
    Sinon tu as écouté le dernier Yo la tengo ?
    EricJ

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, j'ai écouté le dernier Yo La Tengo. C'est bien (comme d'habitude) mais ça manque un peu de peps. Je préfère quand ils jouent plus "électrique".

      Supprimer
  3. Je l'écoute, le réécoute et ses charmes se dévoilent au fur et à mesure...ouf c'est un album qui va durer... tu le dis d'ailleurs très bien!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai réécouté "Teen Dream" hier et franchement, "Depression Cherry" ne souffre pas de la comparaison.

      Supprimer
  4. Je vais passer du premier album à celui-ci grâce à vous. Le charme du début s'est dilué dans les pages dithyrambiques des albums suivants, sans que je prenne le temps de trouver une différence ou un truc en plus. Pourtant, la lenteur, la mélancolie.. leur son, c'est exactement ce que j'adore.. Merci Vince, je replonge dans les BH

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, il y a une constance dans le son, dans la qualité qui est assez exemplaire. C'est la même chose, mais tout à fait quand même, il y a quelques nuances différentes à chaque fois. Un groupe qui suit son chemin, hors du temps et des modes, ça fait du bien.

      Supprimer
  5. Il se laisse écouter mais je préfère leurs albums moins conceptuels et plus foutraques comme "I can hear.." et "I am not afraid..." qui restent mes 2 préférés.
    La reprise de Cure est quand même sympa
    @+
    EricJ

    RépondreSupprimer
  6. Pareil, j'aime bien les disques que tu mentionnes. Et puis, "Fade" aussi, mon disque de l'année 2014. Quant au dernier, il m'ennuie un peu...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

James Yorkston, Nina Persson & The Second Hand Orchestra - The Great White Sea Eagle

  Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite

Danger Mouse & Black Thought - Cheat Codes

" Cheat codes " est un terme bien connu des amateurs de jeux vidéos dont je ne fais plus partie depuis de nombreuses années. Est-ce bien ou mal ? Je ne sais pas. C'est comme ça, ça ne veut pas forcément dire que c'est immuable. Les cheat codes, c'était quand on était bloqué dans le jeu, qu'on ne savait plus comment avancer, soit parce que ça devenait trop compliqué, soit parce que ça nous paraissait d'un coup buggé. Bien sûr, le plaisir n'était plus le même, on avait triché pour pouvoir continuer. Le rap n'a par contre jamais été ma came, vous devez le savoir, vous qui venez ici. Si vous aimez le rap, vous devez sans doute aller voir ailleurs. Car les fans de rock indépendant et de rap sont rarement les mêmes. Encore que l'époque est au brassage des genres, de plus en plus. Cet album de Danger Mouse, producteur de légende, ayant travaillé pour des groupes aussi variés que Gorillaz, Sparklehorse, Beck, The Black Keys, U2, Red Hot Chili Peppers,

The Divine Comedy / Retrospective - Liberation & Promenade - Philharmonie de Paris - 19 septembre 2022

  J'avoue que je n'y croyais plus : deux ans d'attente en raison du COVID, un système de billetterie qui oblige à réserver au moins 3 spectacles en même temps, un concert complet depuis plusieurs mois et puis... Et puis, deux jours avant, une connexion sur le site pour confirmer une dernière fois la chose et s'apercevoir que si, il reste finalement des places. On ne se pose pas longtemps la question avec maman, vu la faible quantité de billets disponibles, malgré les tarifs élevés. En se reconnectant le jour même, il y aura même des catégories moins chères. Bref, le système de billetterie de la Philharmonie de Paris est une aberration. Mais passons. Arrivés sur place, on vérifie la salle, car s'étant déjà fait avoir pour le concert de John Cale, on est méfiant. Sur le billet, il est indiqué Philharmonie de Paris et Cité de la Musique alors que les salles et surtout les bâtiments ne sont pas les mêmes. On arrive juste à temps avant le début. Ici, les horaires inscrit