Voilà une reformation qui ne m'inspirait pas vraiment. Que pouvait-on attendre du rabibochage discographique de Carl Barât et de Pete Doherty ? A priori, pas grand chose. Histoire de me persuader que la magie de leur premier disque n'opérait plus - surtout que ce n'est plus le Clash Mick Jones à la production mais Jack Gosling qui a notamment travaillé pour l'infâme boys band One Direction - je me suis quand même décidé à y jeter une oreille. Comme les petits malins commencent leur disque par les meilleurs morceaux, je me laisse vite avoir. La nostalgie fait son chemin même si ce "Anthems For Doomed Youth" n'est pas la claque de 2002 où le rock mélodique, foutraque et nonchalant des Libertines détonnait encore. Surtout que les gaillards ont vieilli, ça s'entend, qu'ils le veuillent ou non. Leur musique est plus balisée, les influences plus visibles : les Clash bien sûr, mais aussi les Smiths, The Jam, les Kinks, voire même ici Pulp (et oui!). Bref, un condensé de rock british.
Ce nouvel album aura au moins le mérite de confirmer le talent de Doherty pour trousser de jolies mélodies. Car les disques solo ou en groupe des compères depuis la première fin des Libertines en 2004 avaient déjà démontré que Doherty s'en sortait mieux que Barât. Ici, tout n'est pas formidable, loin s'en faut. Il y a quelques titres en roue libre, faciles. Mais il y a encore quelques beaux restes. Un savoir-faire certain. Les Libertines n'ont rien inventé. Ils ont juste fait la bonne musique au bon moment. Désormais le moment est passé. La musique un peu aussi. Quelques morceaux comme "Time For Heroes" ou "Up The Bracket" resteront comme révélateurs d'une époque. Pas "Gunga Din".
Ce nouvel album aura au moins le mérite de confirmer le talent de Doherty pour trousser de jolies mélodies. Car les disques solo ou en groupe des compères depuis la première fin des Libertines en 2004 avaient déjà démontré que Doherty s'en sortait mieux que Barât. Ici, tout n'est pas formidable, loin s'en faut. Il y a quelques titres en roue libre, faciles. Mais il y a encore quelques beaux restes. Un savoir-faire certain. Les Libertines n'ont rien inventé. Ils ont juste fait la bonne musique au bon moment. Désormais le moment est passé. La musique un peu aussi. Quelques morceaux comme "Time For Heroes" ou "Up The Bracket" resteront comme révélateurs d'une époque. Pas "Gunga Din".
Malgrès 2 albums hors normes, je n'ai jamais été passionné par ce groupe. Pour autant, j'attendais cet album avec l'impatience de ces grands come-back. A l'écoute, je suis tout à fait sur la même longueur d'onde que toi ! L'album est très inspiré, très mélodique, mais il manque un petit quelque chose, un anti conformisme propre aux premiers albums, qui font que malgrès de très bon morceaux ( Anthem for Doomed Youth, Heart of the Matter ) la production et l'usage pompeux des choeurs sur certains morceaux ( comment ne pas citer l'effroyable Gunga Din ?! ) font de l'album une demi réussite, un demi échec comme vous voudrez. Comme le sont souvent les albums retour.
RépondreSupprimerPas encore écouté, mais si j'en crois ton commentaire, je me dis, et désolé de rouvrir ce vieux débat, mais imagine si tu avais craché ne serait qu'une semaine d'argent de poche ... Bon, faudra que je pense à écouter au moins une fois, voir si j'accroche, parfois un titre suffit
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