Chaque début d'année, je me persuade que la nouvelle année sera plus belle que la précédente et que cela viendra aussi grâce à toutes mes belles résolutions prises. La vie est ainsi faite de recommencements. Les années sont aussi là pour ça : nous faire croire que nous changeons et notre vie aussi. Mais les changements se fichent bien souvent des calendriers et n'attendent pas le 1er janvier. Cette année, j'ai une fois de plus pris mon lot de bonnes résolutions et l'une d'entre elles, c'est de tenir avec une critique d'album par semaine. Comme juste après les fêtes, les sorties musicales se font plus rares, j'ai, une fois n'est pas coutume, décidé de prendre de l'avance, puisque ce nouvel album des anglais de Piano Magic ne sortira physiquement que le 20 janvier prochain. "Closure" est comme son nom l'indique le dernier disque du groupe après près de vingt ans d'existence. Piano Magic est une formation à géométrie variable, mais avec quelques constantes, comme la présence de l'inaltérable Glen Johnson, leader incontesté. Sur ce "Closure", on entend la voix (et le style) de Peter Milton Walsh, le chanteur de The Apartments. Sur les précédents, il y avait eu d'autres illustres invités comme l'ex Czars, John Grant, la classieuse Vashti Bunyan, ou encore Brendan Perry de Dead Can Dance.
Il aura donc fallu attendre leur ultime (et meilleur ?) disque pour que je m'arrête un tant soit peu sur leur musique. Tant mieux, j'ai plein de découvertes à faire. Dommage, car j'aurais pu les faire plus tôt et en faire profiter. Mais alors quel est le style de musique de Piano Magic ? Du piano ? Non, pas spécialement. Plutôt une espèce de pop indépendante soignée, délicate, indémodable car hors mode. Magique, oui. Dans la lignée du dernier et excellent disque de The Apartments. L'année 2017 commence bien. Ce n'est pas qu'un voeu pieux. "Closure" est malgré son nom une excellente entrée en matière.
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
Bien sympa cet extrait en effet. Voilà qui annonce de belles choses pour ce disque.
RépondreSupprimerTout le disque est de ce niveau-là.
Supprimermille merci Vince, c'est un de mes groupes préféré, je savais pas pour cette sortie.
RépondreSupprimerJe viens de l'écouter, il est magnifique.
Encore merci pour l'info.
Oui, magnifique effectivement. Il y a pas mal de très bons disques qui sortent au mois de janvier... Pourvu que ça dure.
SupprimerSuperbe, c'est bien parti pour être mon disque favori de 2017, comme a pu l'être "The Terror" en 2013.
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