On continue dans les découvertes réalisées grâce au webzine Mushroom (cf. mon dernier post). Celui-là est un chanteur new-yorkais (d'origine italienne ?) qui a publié l'année dernière son troisième album, "Bat Classical". Dire qu'il ne rencontre aucun succès est un doux euphémisme. À part son site officiel, il est même bien difficile d'obtenir une quelconque information le concernant. Nunzio Fattini, c'est le genre de secret bien gardé qu'on s'échange sous le manteau comme avant internet. Comme si c'était encore possible. Comme si seule la musique importait et cette dernière est dans la lignée de celle d'Ariel Pink et de toute sa clique : une pop kitsch inspirée par la new-wave principalement anglaise, faite avec deux fois rien mais aux mélodies élastiques qui vous collent au ciboulot comme du chewing-gum. C'est d'ailleurs Matt Fishbeck, le chanteur de Holy Shit - lui aussi, autre secret mais un peu moins jalousement gardé - ami de Pink et de Maus qui en parle dans une interview de Mushroom, comme une influence majeure. Les trois disques - le premier sous le pseudo Fanuelle - sont tous écoutables en ligne sur sa page officielle. Un est même téléchargeable gratuitement. Il serait bien dommage de ne pas en profiter. J'essaierai d'alimenter ainsi régulièrement une nouvelle rubrique "découvertes", un peu en dehors de l'habituelle actualité musicale pour mettre en exergue, à mon humble niveau, un artiste. J'espère que vous apprécierez...
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
Commentaires
Enregistrer un commentaire