Weyes Blood encore et toujours. On la retrouve cette fois en compagnie du groupe Drugdealer - elle était déjà là sur le premier album du groupe, "The end of the comedy" - pour le très beau "Honey", bien dans l'esprit de ce qu'elle fait en solo. Il faut dire que la musique de Drugdealer est très proche de celle de Weyes Blood, c'est-à-dire douce, mélodique, admirablement désuète et kitsch (l'école californienne de Ariel Pink et consorts). En plus de l'évidente influence des Beatles("If you don't know now, you never will") , "Raw Honey" flirte même avec le jazz-rock FM des années 70. "Fools" ressemble par exemple à du Steely Dan.
Sauf que c'est toujours fait de manière décontractée, sans démonstration de virtuosité. Il faut dire que Michael Collins, l'auteur-compositeur de Drugdealer n'est arrivé à la musique qu'il y a dix ans seulement, en autodidacte. Voilà donc un agréable disque de saison, à l'intelligence tranquille.
Commentaires
Enregistrer un commentaire