Ils sont trois, nous viennent de Chicago et ont déjà roulé leur bosse à travers différents groupes. Ce n'est pas sûr que leur nouvelle association nommée DEHD rencontre plus de succès que leur précédentes. Leur musique est une sorte de pop lo-fi qui privilégie la mélodie, quitte à terminer les chansons en moins de 2 minutes, si celle-ci se suffit à elle-même. C'est simple, rapide, efficace, même si ce n'est pas vraiment novateur. Jusque là, rien qui ne dépasse de quantités de formations indépendantes américaines. Et puis, je suis tombé sur le clip de "Lucky", une sorte d'objet non identifié, à visionner au trente-sixième degré avec un danseur déguisé en drag queen, du nom d'Alex Grelle, complètement hallucinant. On hésite entre le grotesque, le génie ou le grand n'importe quoi. On se surprend à le repasser en boucle, d'autant qu'il ne dure pas trois minutes, à vouloir imiter la chorégraphie. Puis, la musique commence à nous trotter dans la tête. Elle est forcément liée à cette improbable vidéo. Et mine de rien, ça égaie notre quotidien.
Alors, on s'écoute le reste de "Water", deuxième album de DEHD, et même si "Lucky" arrive en tête de liste des morceaux marquants, on se surprend à aimer ces bouts de chansons, bricolées et attachantes. Des chevaux. Voilà. Comme sur la pochette. Un peu de liberté, ça fait du bien.
Commentaires
Enregistrer un commentaire