Voilà un groupe que je prends en cours de route, n'ayant pas du tout suivi les débuts, à l'orée du vingtième et unième siècle. Ils sont anglais, originaires de Liverpool, berceau de la pop musique, mais c'est pourtant du côté du Pink Floyd de Syd Barrett qu'il faut chercher l'influence principale. C'est bien simple, on croirait l'entendre sur chacun des douze (courts) morceaux de ce nouvel album. "Wheeltappers and Shunters" est déjà leur huitième disque mais le premier depuis 7 ans, comme si pour une fois, le groupe avait eu besoin de temps, pour proposer quelque chose de neuf. Le titre fait référence à une émission télévisée anglaise des années 70, décennie dont la musique est aussi fortement inspirée. Une certaine Nana Mouskouri s'y est d'ailleurs produite. Ade Blackburn, le chanteur de Clinic, avoue avoir voulu à travers cet album désacraliser cette période qu'on disait libertaire et heureuse, en comparaison avec l'époque actuelle, politiquement correcte et assez morose.
En rapport avec leur nom de groupe, les membres de Clinic s'affichent toujours avec des masques chirurgicaux. Comme s'ils voulaient nous guérir de nos maux, sans pour autant afficher de messages ouvertement politiques. En gardant cette distance, à cheval entre sérieux et fun. Parce que la musique peut tout.
En rapport avec leur nom de groupe, les membres de Clinic s'affichent toujours avec des masques chirurgicaux. Comme s'ils voulaient nous guérir de nos maux, sans pour autant afficher de messages ouvertement politiques. En gardant cette distance, à cheval entre sérieux et fun. Parce que la musique peut tout.
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