Les sirènes en plastique, voilà un drôle de nom de groupe qui annonce la couleur. Pas de femmes pourtant à l'horizon puisque la formation compte dans ses rangs pas moins de 5 membres de la gente masculine. Mais la musique des anglais originaires de l'île de Wight semble, telles des sirènes, irréelle. C'est une pop comme on n'en fait plus, Arcade Fire à leur début, Mercury Rev, Flaming Lips ou Grandaddy il y a dix-quinze ans. Une inspiration plus outre Atlantique qu'outre Manche donc, même si on pense aussi aux excellents travaux solos de l'ex-Coral, Bill Ryder Jones. Il paraîtrait que leurs concerts ressemblent à ceux de la bande de Wayne Coyne, comme une fête d'anniversaire régressive.
Si leur premier album "Suddendly Everyone Explodes" - en référence au "Suddendly everything has changed" du chef d'oeuvre "The Soft Bulletin" qui fête au passage ces vingt ans cette année ? - n'est peut-être pas à la hauteur de ses glorieuses influences, il n'en demeure pas moins un beau florilège de mélodies tout azimut, long en bouche et l'un des plus beaux disques de pop entendu depuis des lustres. Pas si plastique que ça malgré l'évident côté amateur. Déjà l'album de l'été ?
Si leur premier album "Suddendly Everyone Explodes" - en référence au "Suddendly everything has changed" du chef d'oeuvre "The Soft Bulletin" qui fête au passage ces vingt ans cette année ? - n'est peut-être pas à la hauteur de ses glorieuses influences, il n'en demeure pas moins un beau florilège de mélodies tout azimut, long en bouche et l'un des plus beaux disques de pop entendu depuis des lustres. Pas si plastique que ça malgré l'évident côté amateur. Déjà l'album de l'été ?
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