Le 7 février démarrera sûrement mon aannée de concert en 2022. Il s'agira de Dean Wareham rejouant "On Fire", le deuxième album culte de Galaxie 500, sa toute première formation. Le disque date déjà de 1989, c'est dire le chemin parcouru par le dandy new-yorkais, qu'on retrouve maintenant à l'occasion faisant l'acteur au cinéma. Pourtant, la musique, le style n'a pas bougé tant que ça depuis les débuts. Il a juste mûri, s'est affirmé. Il n'y entend plus de solo de guitare, plus de démonstration technique, juste des mélodies éternelles réduites à l'essentiel, plus de textes de malaise adolescent, ce sont les paroles d'un homme qui n'a plus rien à prouver, en paix avec lui-même. Le titre ironique de l'album, "I have nothing to say to the major of L.A.", en est la démonstration. Est-ce pour cela le signe que le chanteur se fout désormais du monde qui l'entoure ? Au contraire, c'est le signe qu'il a compris les choses importantes et celles qui le sont moins, comme sur la dernière chanson prénommée "Why are we in Vietnam?"
Ce nouveau disque est une fois de plus impeccable - a-t-il déjà fait un mauvais album ? On y note la présence de deux reprises, le très beau "Duchess" du regretté Scott Walker et "Under Skys" des plus obscurs Lazy Smoke. Elles prouvent que le monsieur est décidément un maître du genre, proposant à chaque fois, de brillantes relectures. C'est bien simple, elles s'inscrivent tellement bien avec le reste des morceaux qu'on a l'impression que leur recette est aussi "maison". Dean Wareham, au Petit Bain, tout près de chez moi, cela fait bientôt 2 ans que je l'attends. Ce disque m'aura au moins permis de patienter un peu et de me dire que la soirée sera d'autant plus savoureuse.
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
Bonjour, j'attends moi aussi depuis deux ans ce moment avec impatience. J'étais venu le voir au Petit Bain il y a 4 ou 5 ans pour interpréter Penthouse de Luna, c'était merveilleux. Y étiez-vous ?
RépondreSupprimerNon, je n'y étais pas. J'avoue que "Penthouse" est loin d'être mon disque préféré de Wareham.
Supprimerj'avoue avoir une préférence pour Pup Tent, néanmoins ce nouvel album solo est une réussite !!! Bonne journée à vous et continuez ce Blog, j'y fais pleins de découvertes...
RépondreSupprimerJe ne connais pas bien "Pup Tent", mes disques préférés de Luna sont les deux premiers "Lunapark" et surtout "Bewitched". Mais Dean Wareham ne fait jamais de mauvais disques, que ça soit avec Galaxie 500, avec Luna ou en solo. J'espère que son concert en février prochain au Petit Bain sera maintenu et pas repoussé une énième fois... Merci pour le compliment. Bonne journée (bon réveillon) avec pas mal de retard :-)
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