Bientôt la fin de ma rétrospective sur Sonic Youth avec ce "Rather Ripped", avant-dernier album en date du groupe - j'ai déjà parlé du dernier paru cette année ici. La prochaine étape consistera à faire un modeste bilan de carrière à ma façon ainsi qu'à parler des disques "moins" officiels du groupe. En attendant, voici donc ce qui est peut-être le disque le plus accessible de Sonic Youth, le plus pop, mélodique, avec les guitares les plus claires, les moins sales. Forcément, ce n'est pas pour me déplaire - et oui, je ne suis pas un fan "classique" du groupe qui préfère sans doute les disques les plus barrés et expérimentaux. Il n'empêche, force est de constater qu'il y a ici quelques titres imparables comme le single "Incinerate", "Jams Runs Free" ou encore le plus étiré mais non moins excellent "Pink Steam". Bref, "Rather Ripped" est indéniablement l'un de mes disques préférés de Sonic Youth. Je trouve qu'ils y font preuve d'une vraie maîtrise mélodique, chaque morceau sortant en plus allégrement du carcan standard couplet-refrain, évoluant constamment au fil des minutes, sans perdre en cours de route de leur efficacité. Ce disque forme avec le précédent "Sonic Nurse" un joli diptyque, qui m'a fait vraiment aimer ce groupe, sans doute la porte d'entrée la plus agréable et facile vers l'univers exaltant de ce groupe devenu au fil des années éminemment culte. Même dans les années 2000 et près de 30 ans après ses débuts, Sonic Youth est toujours aussi indispensable.
9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...
Oui, je sais, je ne suis pas très productif ces derniers temps... Une nouvelle fois, plus le temps, plus l’envie. J’avoue même écouter moins de musique. Heureusement, il y a quelques nouveautés qui me donnent toujours envie d’y revenir. Les productions de Thom Yorke quelqu’elles soient - Radiohead évidemment dont on annonce une sortie d'ici fin de l'année, en solo ou avec The Smile - en font partie. Le voici en duo avec Mark Pritchard, musicien australien de cinquante ans dont j’admets ne rien connaître. Ce n’est pas le genre de musique que j’écoute habituellement, encore que, pas si éloignée de celle de Kraftwerk. Les deux avaient déjà travaillé ensemble, notamment, sur " Beautiful People " extrait de l’album " Under the sun " de l’australien paru en 2016. Cette nouvelle collaboration permet au chanteur de Radiohead de signer son premier diqque sur un label qu’il vénère depuis longtemps, Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Autechre, etc). Et je dois dire q...
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