Bon, cette fois-ci, je ne vais pas épiloguer sur cet énième (le 10ème ?) disque des Sonic Youth qui ne révolutionnera pas la maison sonique. 11 titres à rallonge qui, à force de vouloir à tout prix brouiller les pistes, ne mènent souvent nulle part, hormis peut-être l'impeccable single "Sunday". En 1998, le groupe est un peu en panne d'inspiration et ne sait plus trop où donner de la tête. On nage quelque part entre les relents expérimentaux des débuts de leur carrière et des accents un peu plus pop de ce qui viendra plus tard. Mais où sont passées les guitares tranchantes de "Sister" ou "Daydream Nation" ? "A Thousand Leaves" n'apporte donc rien de plus. Je vous laisse quand même avec le clip, cette fois-ci plutôt sympa de "Sunday" où l'on peut voir en guest-star Macaulay Culkin, le héros de la série des "Maman, j'ai raté...", qui a d'ailleurs, un peu disparu depuis ...
9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...
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