Et oui, j'en avais presqu'oublié Sonic Youth avec tous ces nouveaux disques qui sortent en ce moment ! Et j'en étais à leur troisième véritable disque, "EVOL" sorti en 1986. Le son du groupe devient ici de plus en plus mélodique, pour preuve les morceaux se font plus courts, plus compacts. Les Sonic Youth se cherchent encore, ils trouveront d'ailleurs définitivement la clé dès leur prochain album. "EVOL" est donc un disque d'entre deux : pas aussi flippant que "Bad Moon Rising", pas aussi efficace que "Sister". Pas le plus intéressant du groupe, donc. Reste quelques titres sympathiques comme le dernier, le bien nommé "Bubblegum". Voilà, désolé de ne pas être plus expansif sur ce disque, mais c'est bientôt le week-end, alors ... (oui, je sais, c'est une excuse à 2 balles). Désolé aussi pour les fans qui considèrent souvent "EVOL" comme un des meilleurs albums des jeunesses soniques. Mais pas moi. Pas après avoir écouté les deux suivants.
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
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