Me voici donc de retour d'un long week-end en Bretagne, week-end qui a malheureusement eu pour effet de louper mes deux rendez-vous hebdomadaires de ce blog, à savoir la chronique honteuse du vendredi et les disques indispensables du lundi. Tant pis, ça fait quand même du bien un week-end de repos. Repos musical entre autres, qui m'a permis notamment de laisser mûrir un peu l'écoute du premier album des australiens de Temper Trap. Mais c'est toujours la même dilemme qui revient quelques jours plus tard : quel diable m'a poussé à jeter une oreille sur ce "Conditions" ? A vrai dire, je me suis posé la question dès les premières notes de "Love Lost" qui n'est pourtant pas la plus mauvaise chanson du lot. Un ami blogueur ? Un célèbre magazine musical anglais ? Les deux, mon capitaine. C'est à vous, après, si le coeur vous en dit, de trouver les fautifs. Parce que là-dessus, je dois dire que ça a été une grossière erreur : production et arrangements taillées à la pelleteuse, ce disque pourrait facilement faire les beaux jours de grosses stations de radio musicales estampillées "son pop-rock". Le chanteur n'a pourtant pas une voix dégueulasse, mais franchement, ce son, je trouve que ça manque totalement de personnalité ... même Coldplay est nettement moins lisse, c'est dire ! (Site officiel)
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
Comment tu peux comparer ça à Coldplay. Pff, je suis vexé. Le chanteur met tant d'émotion dans sa voix ! Je les ai vus en concert, c'est pour te dire. Chacun son pied, je suppose.
RépondreSupprimerJe ne compare pas ça à Coldplay, je dis juste que c'est encore plus "pompier" ! Peut-être qu'en concert, leur musique est plus "fine" - même si j'en doute, généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit - mais franchement, c'est quand même de la grosse cavalerie, cette histoire ! C'est carrément indigeste pour moi, mais comme tu le dis si bien : chacun son pied !
RépondreSupprimerhey, je viens tout juste d'écrire ma chronique de l'album et je trouve ton 4 super sévere lol. Je respecte ta note et t'invite à lire ma chronique sur ma page.
RépondreSupprimerhttp://crazysongz.blogspot.com/