Me voici donc de retour d'un long week-end en Bretagne, week-end qui a malheureusement eu pour effet de louper mes deux rendez-vous hebdomadaires de ce blog, à savoir la chronique honteuse du vendredi et les disques indispensables du lundi. Tant pis, ça fait quand même du bien un week-end de repos. Repos musical entre autres, qui m'a permis notamment de laisser mûrir un peu l'écoute du premier album des australiens de Temper Trap. Mais c'est toujours la même dilemme qui revient quelques jours plus tard : quel diable m'a poussé à jeter une oreille sur ce "Conditions" ? A vrai dire, je me suis posé la question dès les premières notes de "Love Lost" qui n'est pourtant pas la plus mauvaise chanson du lot. Un ami blogueur ? Un célèbre magazine musical anglais ? Les deux, mon capitaine. C'est à vous, après, si le coeur vous en dit, de trouver les fautifs. Parce que là-dessus, je dois dire que ça a été une grossière erreur : production et arrangements taillées à la pelleteuse, ce disque pourrait facilement faire les beaux jours de grosses stations de radio musicales estampillées "son pop-rock". Le chanteur n'a pourtant pas une voix dégueulasse, mais franchement, ce son, je trouve que ça manque totalement de personnalité ... même Coldplay est nettement moins lisse, c'est dire ! (Site officiel)
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
Comment tu peux comparer ça à Coldplay. Pff, je suis vexé. Le chanteur met tant d'émotion dans sa voix ! Je les ai vus en concert, c'est pour te dire. Chacun son pied, je suppose.
RépondreSupprimerJe ne compare pas ça à Coldplay, je dis juste que c'est encore plus "pompier" ! Peut-être qu'en concert, leur musique est plus "fine" - même si j'en doute, généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit - mais franchement, c'est quand même de la grosse cavalerie, cette histoire ! C'est carrément indigeste pour moi, mais comme tu le dis si bien : chacun son pied !
RépondreSupprimerhey, je viens tout juste d'écrire ma chronique de l'album et je trouve ton 4 super sévere lol. Je respecte ta note et t'invite à lire ma chronique sur ma page.
RépondreSupprimerhttp://crazysongz.blogspot.com/