Accéder au contenu principal

The Temper Trap - Conditions

Me voici donc de retour d'un long week-end en Bretagne, week-end qui a malheureusement eu pour effet de louper mes deux rendez-vous hebdomadaires de ce blog, à savoir la chronique honteuse du vendredi et les disques indispensables du lundi. Tant pis, ça fait quand même du bien un week-end de repos. Repos musical entre autres, qui m'a permis notamment de laisser mûrir un peu l'écoute du premier album des australiens de Temper Trap. Mais c'est toujours la même dilemme qui revient quelques jours plus tard : quel diable m'a poussé à jeter une oreille sur ce "Conditions" ? A vrai dire, je me suis posé la question dès les premières notes de "Love Lost" qui n'est pourtant pas la plus mauvaise chanson du lot. Un ami blogueur ? Un célèbre magazine musical anglais ? Les deux, mon capitaine. C'est à vous, après, si le coeur vous en dit, de trouver les fautifs. Parce que là-dessus, je dois dire que ça a été une grossière erreur : production et arrangements taillées à la pelleteuse, ce disque pourrait facilement faire les beaux jours de grosses stations de radio musicales estampillées "son pop-rock". Le chanteur n'a pourtant pas une voix dégueulasse, mais franchement, ce son, je trouve que ça manque totalement de personnalité ... même Coldplay est nettement moins lisse, c'est dire ! (Site officiel)

Commentaires

  1. Comment tu peux comparer ça à Coldplay. Pff, je suis vexé. Le chanteur met tant d'émotion dans sa voix ! Je les ai vus en concert, c'est pour te dire. Chacun son pied, je suppose.

    RépondreSupprimer
  2. Je ne compare pas ça à Coldplay, je dis juste que c'est encore plus "pompier" ! Peut-être qu'en concert, leur musique est plus "fine" - même si j'en doute, généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit - mais franchement, c'est quand même de la grosse cavalerie, cette histoire ! C'est carrément indigeste pour moi, mais comme tu le dis si bien : chacun son pied !

    RépondreSupprimer
  3. hey, je viens tout juste d'écrire ma chronique de l'album et je trouve ton 4 super sévere lol. Je respecte ta note et t'invite à lire ma chronique sur ma page.

    http://crazysongz.blogspot.com/

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...