Accéder au contenu principal

The Big Pink - A Brief History Of Love


Après The XX et Girls, voici l'autre nouveau groupe dont tout le monde parle dans le landernau de l'indie-rock : The Big Pink. Et franchement si pour les deux premiers, c'est encore assez mérité (surtout the XX), là, ça ressemble franchement à une grosse arnaque ! Pitchfork balance un 8/10 pour l'immonde single "Dominos" et un bon 8.2 pour l'album - qu'est-ce qui leur est arrivé ? -, les Inrocks encense à tout va, mais là-dessus, je les suspecte un peu de parti pris puisque le groupe sera à leur festival en novembre prochain. Bref, avoir de belles pochettes de disques avec de jolies femmes dessus ne suffit pas, leur musique est "en plastique", ça copie une fois de plus le son shoegaze, mais sans l'esprit indépendant, et puis que dire de ces pauvres mélodies qui tombent à chaque fois à plat ? The Big Pink vise tout de suite les stades, pas sûr malgré tout que leur rock bodybuildé réussira son pari. En tout cas, je ne le souhaite pas. Allez, un 4 et c'est bien payé ... Non, mais ! Faut pas se moquer du monde non plus ...(Site officiel)

4/10

Chroniques :
Les Inrocks
Quartier Libre
Pitchfork

Commentaires

  1. Entièrement d'accord avec toi! J'ai plus pensé à du Kasabian encore plus pompier qu'autre chose!
    Un des pires albums pour ma part écouté cette année.

    RépondreSupprimer
  2. Je trouve que, quant à la façon dont il est chroniqué, c'est un des albums paradoxes de la rentrée.

    On s'évertue à l'évaluer à l'aune des grandes """"valeurs"""" et """tendances"""" indie du moment (raaaah, shoegaze) alors que je n'y vois que de la brit-pop, Dominos n'étant jamais qu'un hymne à la The Verve. Si la grille d'analyse est uniquement celle-là, c'est un bon disque, je trouve...

    Only my five cents, comme disent les US.

    RépondreSupprimer
  3. Non, même en comparant avec "Urban Hymns", ce disque n'est toujours pas bon. Quant à The Verve, leur son sur leurs premiers disques n'était pas si éloigné que ça du mouvement shoegaze. Un peu comme Spiritualized d'ailleurs.
    Pour la brit-pop, ça englobe tellement de styles différents que c'est assez difficile d'y faire référence.

    RépondreSupprimer
  4. J'avoue. Il faut quand même avouer que 'Velvet' est sublime.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,