Il neige, enfin, pas forcément en ce moment même où vous lisez cette petite bafouille, mais il faut bien avouer que c'est devenu ces temps-ci l'un des sujets préférés de la plupart des médias (à croire que je ne dois pas fréquenter les "bons"). Comme ci cela avait un caractère foncièrement exceptionnel. Oui, il neige, nous sommes en hiver. Et alors, me direz-vous ? Et alors, le réchauffement climatique, il est passé où celui-là ? Il est un peu aux abonnés, comme qui dirait. Une fois de plus. En attendant, ça permet aux Français moyens de continuer de se plaindre. On se plaint du mauvais temps, du beau temps aussi (ben, oui, trop de chaleur, c'est pas bien non plus), on se plaint tout le temps, par tous les temps, en fait. La vie est décidément trop injuste ... Et si finalement, pendant quelques minutes, on faisait un break et on arrêtait un temps soit peu de faire les "pignous" (comprenne qui pourra ;-), même si je sais qu'il y aussi beaucoup d'autres raisons de ne pas accepter tout de ce qui nous entoure (désolé, mais je n'ai pas le temps de les énumérer ici). Oui, arrêtons-nous et soyons le temps de quelques chansons, stoïques, des sortes d'ascètes que rien ne pourraient perturber, ni même les horribles Simon et Les Modanais. Et apprécions seulement ce joli tapis blanc. Le beau est peut-être parfois l'ennemi du bien, mais ce n'est pas une raison pour le négliger. Nous avons tous besoin de beau. Beau week-end à tous.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
Un manque cruel à ta playlist : un titre de circonstance à réécouter, la belle reprise de Yoko ONO par GALAXIE 500, "Listen, The SNOW Is Falling" (extrait de mon album préféré du groupe "This Is Our Music") Bon week-end à toi aussi !
RépondreSupprimerTu as raison, c'est chose réparée. Je l'avais oubliée celle-là !
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