Il neige, enfin, pas forcément en ce moment même où vous lisez cette petite bafouille, mais il faut bien avouer que c'est devenu ces temps-ci l'un des sujets préférés de la plupart des médias (à croire que je ne dois pas fréquenter les "bons"). Comme ci cela avait un caractère foncièrement exceptionnel. Oui, il neige, nous sommes en hiver. Et alors, me direz-vous ? Et alors, le réchauffement climatique, il est passé où celui-là ? Il est un peu aux abonnés, comme qui dirait. Une fois de plus. En attendant, ça permet aux Français moyens de continuer de se plaindre. On se plaint du mauvais temps, du beau temps aussi (ben, oui, trop de chaleur, c'est pas bien non plus), on se plaint tout le temps, par tous les temps, en fait. La vie est décidément trop injuste ... Et si finalement, pendant quelques minutes, on faisait un break et on arrêtait un temps soit peu de faire les "pignous" (comprenne qui pourra ;-), même si je sais qu'il y aussi beaucoup d'autres raisons de ne pas accepter tout de ce qui nous entoure (désolé, mais je n'ai pas le temps de les énumérer ici). Oui, arrêtons-nous et soyons le temps de quelques chansons, stoïques, des sortes d'ascètes que rien ne pourraient perturber, ni même les horribles Simon et Les Modanais. Et apprécions seulement ce joli tapis blanc. Le beau est peut-être parfois l'ennemi du bien, mais ce n'est pas une raison pour le négliger. Nous avons tous besoin de beau. Beau week-end à tous.
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
Un manque cruel à ta playlist : un titre de circonstance à réécouter, la belle reprise de Yoko ONO par GALAXIE 500, "Listen, The SNOW Is Falling" (extrait de mon album préféré du groupe "This Is Our Music") Bon week-end à toi aussi !
RépondreSupprimerTu as raison, c'est chose réparée. Je l'avais oubliée celle-là !
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