Non, ce n'est pas encore la fête des mères, ni même la Saint-Valentin d'ailleurs. Patience, les amoureux, plus qu'une semaine à tenir ! Non, mais qu'importe ! Aujourd'hui, comme j'ai parlé des pères il y a deux semaines, je parlerais donc des mères. Puisque comme chacun sait, la nature veut qu'on a tous un père et une mère. Et que c'est quand même souvent celles-ci qui font le plus gros du boulot avant et après ;-) Et bizarrement, si on ne compte plus le nombre de chansons qui parlent d'amour (d'ailleurs existe-t-il vraiment des chansons qui n'en parlent pas ?), les chansons qui parlent de grossesse, de maternité, voire de filiation ne sont pas si courantes. Beaucoup moins glamour et pas très rock'n'roll tout ça, en fait. Morrissey le disait d'ailleurs si bien en 1986 : "Some girls are bigger than others" et rien que pour que ça, certaines refusent de devenir maman. C'est dommage ... Là-dessus, je vous laisse méditer sur le monologue devenu culte de Françoise Lebrun à la fin du film "La maman et la putain" de Jean Eustache, monologue qui avait été mis en musique par le groupe rock français Diabologum au milieu des années 90 :
"... On m'a désirée parce que j'avais un gros cul qui peut être éventuellement désirable. J'ai de très jolis seins qui sont très désirables. Ma bouche n'est pas mal non plus. Quand mes yeux sont maquillés ils sont pas mal non plus.
Et beaucoup d'hommes m'ont désirée comme ça, tu sais, dans le vide. Et on m'a souvent baisée dans le vide. Je ne dramatise pas, Marie, tu sais. Je ne suis pas saoule.
Et qu'est-ce que tu crois, tu crois que je m'appesantis sur mon sort merdique. Absolument pas.
Et beaucoup d'hommes m'ont désirée comme ça, tu sais, dans le vide. Et on m'a souvent baisée dans le vide. Je ne dramatise pas, Marie, tu sais. Je ne suis pas saoule.
Et qu'est-ce que tu crois, tu crois que je m'appesantis sur mon sort merdique. Absolument pas.
On me baisait comme une pute. Mais tu sais, je crois qu'un jour un homme viendra et m'aimera et me fera un enfant, parce qu'il m'aimera. Et l'amour n'est valable que quand on a envie de faire un enfant ensemble.
Si on a envie de faire un enfant, on sent qu'on aime. Un couple qui n'a pas envie de faire un enfant n'est pas un couple, c'est une merde, c'est n'importe quoi, c'est une poussière... les super-couples libres...
Tu baises d'un côté chérie, je baise de l'autre. On est super-heureux ensemble. On se retrouve. Comme on est bien. Mais c'est pas un reproche que je fais, au contraire..."
Si on a envie de faire un enfant, on sent qu'on aime. Un couple qui n'a pas envie de faire un enfant n'est pas un couple, c'est une merde, c'est n'importe quoi, c'est une poussière... les super-couples libres...
Tu baises d'un côté chérie, je baise de l'autre. On est super-heureux ensemble. On se retrouve. Comme on est bien. Mais c'est pas un reproche que je fais, au contraire..."
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