Samedi soir, ça ne vous a sans doute pas échappé, c'est la cérémonie des Césars. Alors bien sûr, ce genre de grand-messe télévisuelle, c'est souvent long, chiant et aussi un peu vain, mais cela permet quand même parfois à quelques films (injustement ?) oubliés de refaire parler d'eux et de glaner de nouveaux spectateurs en salle. Car n'est-ce finalement pas là l'essentiel d'une telle cérémonie : donner envie d'aller au cinéma ? Comme tous les ans, on pourra aussi reprocher le manque de comédies au générique, celles-ci étant au mieux cantonnées aux césars de moindre importance : meilleurs costumes, meilleurs décors, etc. Comme si - et là, je fais un peu mon Dany Boon - il n'y avait pas de bons acteurs / films / réalisateurs de comédies ... Dommage, car "je trouve par exemple que "OSS 117 : Rio ne répond plus..." est un vrai film de cinéma avec de la mise en scène, des dialogues, etc. Bref, un univers. (Quant à dire que le film en question est mon film français préféré de 2009 ...) Sinon, mes pronostics pour la soirée ? Je vois bien "Un prophète" de Jacques Audiard rafler l'essentiel des récompenses. Pour ceux que ça intéresse, la liste complète des nominés est visible ici. Bon week-end à tous et bon cinéma. (Au passage, j'ai été voir récemment le dernier film des frères Coen, qui, une fois de plus, est excellent ...)
A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous
Sympa, ta playlist. Merci pour la chanson de Nougaro... ;)
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