Accéder au contenu principal

Peter Broderick - http://www.itstartshear.com

Peter Broderick est un jeune américain de 25 ans tout juste et pourtant, il a déjà une longue discographie derrière lui. Et ce n'est même pas à cause du fait qu'il ait commencé tôt. Son premier album solo ne date seulement que de 2007. Mais depuis, tous les ans, il en sort 3 ou 4 - même s'il considère que celui-ci est son deuxième véritable. Il a aussi collaboré avec le groupe pop danois Efterklang ou la chanteuse folk Laura Gibson. Bref, le gaillard est un bourreau de travail. Bien sûr, dans le lot, il faut trier. Mais quitte à choisir un disque, pourquoi pas ce nouveau au titre de site internet "http://www.itstartshear.com", formidable recueil de pop douce et aérienne, avec la participation au piano de son copain de jeu du moment, l'allemand Nils Frahm (le début de "Bad Words" est d'ailleurs chanté dans la langue de Goethe). Il y a quelques mois seulement, les deux hommes avaient déjà planché sur un projet commun baptisé Oliveray.
Sur "http://www.itstartshear.com", piano, guitare, violon s'entremêlent harmonieusement tout au long des dix morceaux. Broderick, à sa manière plus modeste, peut être affilié à cette nouvelle pop classieuse venue d'outre-Atlantique, de Sufjan Stevens à Owen Pallett. Bref, encore une belle signature de chez Bella Union, le label fondé par les Cocteau Twins. On aura d'ailleurs l'occasion d'en reparler très bientôt, car les excellentes nouveautés s'enchaînent à une cadence effrénée là-bas...

Clip de "It Starts Hear" :

Album en écoute intégrale sur le site The Line Of Best Fit.

Commentaires

  1. J'ignorais qu'un nouvel album du gus sortait, si il y a Nils Frahm en plus au piano ça ne peut que être bon, le single est en tout cas très étonnant!

    RépondreSupprimer
  2. Il est très beau cet album et c'est grâce à toi que je l'ai découvert et que j'en ai fait un billet dans la foulée :

    http://leschroniquesdeblake.blogspot.com/2012/02/la-douceur-de-peter-broderick.html

    Donc, merci m'sieur Papa ! :)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc

Lucie

L'autre jour, en lisant l'article intitulé « ça rime à quoi de bloguer ? » sur le très bon blog « Words And Sounds » - que vous devez déjà connaître, mais que je vous recommande au cas où cela ne serait pas le cas - je me disais, mais oui, cette fille a raison : « ça rime à quoi la musique à papa? ». Enfin, non, sa réflexion est plutôt typiquement féminine : trouvons un sens derrière chaque chose ! Nous, les hommes, sommes plus instinctifs, moins réfléchis. C'est sans doute pour ça que dans le landernau (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette expression, sans doute parce que ça fait breton :-) des « indierockblogueurs », il y a surtout des mecs. Un mec est par contre bizarrement plus maniaque de classements en tout genre, surtout de classements complètement inutiles dans la vie de tous les jours. Pour ceux qui ne me croient pas, relisez donc Nick Hornby. Et je dois dire que je n'échappe pas à la règle, même si j'essaie de me soigner. J'ai, par exemple,