De Kraftwerk à Daft Punk : tout un programme ! Comment résumer la musique électronique ? Question difficile à laquelle la nouvelle exposition de la Philharmonie de Paris ne répond pas vraiment. Mais le propre de tout mouvement est d'être en perpétuelle évolution. Il y a un avant en terme de techniques, d'instruments, ici assez bien raconté avec quelques antiquités électroniques, datant pour certaines de plus d'un siècle. On peut aussi y entendre Jean-Michel Jarre plus gros rassembleur de l'histoire avec des concerts de plus d'un million de spectateurs, parler de son incroyable matériel, la musique devenant une science, résultat de savants calculs incompréhensibles du commun des mortels. Il n'y a par contre pas d'avant et après en terme d'évolution musicale, il y a juste des influences multiples et diffuses, des styles divers et variés. Des villes qui ont créé des vocations comme Detroit (la techno), Chicago (la house) ou Berlin. Des artistes majeurs comme les allemands de Kraftwerk dont on peut voir un de leurs concerts en 3D avec lunettes idoines. - J'en reparlerai très bientôt puisque nous avons eu la chance avec maman d'assister le soir même et dans le même bâtiment à un concert de Kraftwerk en 3D mais grandeur nature cette fois, pas par écran interposé - Les inévitables Daft Punk sont bien sûr présents avec un robot qui répète ad libitum le même gimmick. Nous ne sommes restés qu'à peine 2 heures mais je plains les personnes du musée chargées de la surveillance, ça doit rendre dingue, à force. Heureusement, Laurent Garnier, metteur en son de l'exposition a omis de parler de David Guetta ou Bob Sinclar...
On se promène aussi dans les salles, un casque à la main, qu'on peut brancher à différentes bornes placées le long du parcours. Le problème, c'est quand il y a du monde, comme ce samedi après-midi. On se retrouve à devoir faire la queue, car on peut tout au plus écouter à quatre en même temps. Attendre vingt bonnes minutes pour écouter et voir des extraits de concerts qu'on pourrait très bien visionner chez soi, tranquilles sur Youtube...n'a pas forcément grand intérêt. Pourquoi ne pas avoir mis en place de vrais audioguides où chacun est libre d'avancer à son rythme sans bloquer l'autre ? Au final, l'exposition nous a laissé un sentiment mitigé, un peu fouillis, accentué par le fait qu'on devait attendre ou passer son tour pour revenir plus tard dans les cas où ça se bousculait pour l'écoute au casque. On y a quand même appris un peu et découvert quelques sons sympas. Pas forcément indispensable donc. En tout cas, à ne pas faire en période de très forte affluence, car le nombre d'entrées n'a pas l'air vraiment filtré, même si nous avions dû réserver pour un créneau particulier.
On se promène aussi dans les salles, un casque à la main, qu'on peut brancher à différentes bornes placées le long du parcours. Le problème, c'est quand il y a du monde, comme ce samedi après-midi. On se retrouve à devoir faire la queue, car on peut tout au plus écouter à quatre en même temps. Attendre vingt bonnes minutes pour écouter et voir des extraits de concerts qu'on pourrait très bien visionner chez soi, tranquilles sur Youtube...n'a pas forcément grand intérêt. Pourquoi ne pas avoir mis en place de vrais audioguides où chacun est libre d'avancer à son rythme sans bloquer l'autre ? Au final, l'exposition nous a laissé un sentiment mitigé, un peu fouillis, accentué par le fait qu'on devait attendre ou passer son tour pour revenir plus tard dans les cas où ça se bousculait pour l'écoute au casque. On y a quand même appris un peu et découvert quelques sons sympas. Pas forcément indispensable donc. En tout cas, à ne pas faire en période de très forte affluence, car le nombre d'entrées n'a pas l'air vraiment filtré, même si nous avions dû réserver pour un créneau particulier.
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