Ça y est. On y est. Ce sont les vacances scolaires d'été. Deux mois pendant lesquelles il va falloir occuper les enfants. Chaque parent ressent alors une légère appréhension. Pour nous, c'est réglé depuis un moment : ils seront avec les papys et mamies pendant une bonne moitié du temps. Merci à eux. Cela nous laisse donc l'opportunité de passer à autre chose, de penser plus "personnel". Notamment d'écouter plus de musique, de lire plus, de faire plus de sorties, d'avoir tout simplement plus de temps pour nous - = plus de billets sur ce blog ? - En attendant, nous avons réussi à obtenir des invitations - le jour de mon anniv' ! - pour assister à un concert de Bertrand Belin dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris, dans le cadre du festival Fnac Live. Je l'ai déjà dit ici, le chanteur est un des héros de la famille. L'un de ces rares artistes à faire l'unanimité. En arrivant sur place, nous le croisons en montant les escaliers. Lulu avait prévu de demander un autographe. Elle lui tend donc un carnet - un agenda de 2018 ! - et un crayon.
Bertrand nous assure ne pas être un professionnel de la dédicace. Il nous parle d'un documentaire qu'il vient de voir sur le groupe Indochine et ses nombreux admirateurs. Il ne pensait pas avoir d'aussi jeunes fans. On lui dit que "Sur le cul" est le morceau préféré de notre Ferdinand. Il se disait justement que c'était le genre de titres qui pouvait toucher soit des petits gars comme lui, soit des vieux sages à grande barbe. On lui souhaite ensuite bon concert pour le retrouver à l'oeuvre quelques dizaines de minutes plus tard.
Sa prestation commence progressivement, d'abord seul à cappella, histoire de montrer que les paroles ont une importance prédominante dans sa musique. Puis, seul avec la guitare. Enfin, arrivent deux acolytes. Les chansons sont pour la plupart tirées du dernier et magnifique "Persona". On entend seulement les anciens "Le mot juste" et "Hypernuit". Lulu note scrupuleusement dans son carnet la liste des chansons. Ferdi se balance frénétiquement sur mes genoux. Tout ça malgré la chaleur ambiante et l'heure quelque peu tardive pour eux. Belin nous montre ses talents d'acteur sur un "Grand Duc" habité où il se met littéralement dans la peau d'un clochard, semblant improviser son texte. Après une heure tout juste de concert, on rentre chez nous. Nous n'oublierons pas de sitôt cette soirée, la sympathique rencontre, le concert. On a déjà prévu remettre ça à Villejuif au début du mois d'octobre prochain, dans le cadre du festival de Marne, avec, excusez du peu, Barbara Carlotti en première partie, autre artiste populaire à la maison. Quand on aime ... Même si la musique à papa ne s'arrête pas, je vous souhaite d'ores et déjà de bonnes vacances.
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