Les Franz Ferdinand font partie de ces quelques groupes apparus pendant la décennie 2000 et qui resteront sans doute comme la formation d'un seul album, à l'instar des Strokes, des Libertines, de Interpol, etc. Ce n'est pas que leurs disques suivants soient mauvais, non, mais on a comme l'impression qu'ils avaient alors déjà tout dit et que quoiqu'ils fassent désormais, ils ne pourront au mieux que se répéter. A croire d'ailleurs que ce phénomène soit assez propre à cette décennie, même si le public s'intéresse toujours à la plupart d'entre eux, et ils sont paradoxalement, de plus en plus nombreux. Le "Take Me Out" des Franz Ferdinand, single impeccable restera comme un des hymnes de ces années-là, une de ces chansons qu'on ressortira à l'occasion, lorsqu'on voudra en faire un bilan. Avec un tel nom de groupe, on aurait pu penser à une déclaration de guerre, mais c'est ailleurs qu'il faut chercher. En effet, les Ecossais nous balancent dès le premier titre "Jacqueline", leurs ambitions : "It's always better on holiday. Always better on holiday. That's why we only work when we need money." Tout est dit, même s'il faut évidemment le prendre au second degré (encore que), humour britannique oblige.
Alex Kapranos et sa bande pourront passer chez certains comme des besogneux du rock, ayant appris par coeur leur Gang Of Four ou leur Jam. Franz Ferdinand en a pourtant fait une musique nettement plus festive, pop et directe - en témoigne cet excellent souvenir de black session où le public réputé timoré était venu danser sur scène avec le groupe. On pourra aussi reprocher aux Franz Ferdinand, de tomber petit à petit dans la facilité, d'être plus ambitieux économiquement qu'artistiquement parlant. En travailleurs consciencieux, ils essaient juste de bien faire leur boulot espérant en cela gagner plus, pour... glander plus. Comme beaucoup d'entre nous, finalement. Peut-on donc leur en vouloir pour cela ? En tout cas, nous avons suivi leur conseil avec maman, puisqu'à l'heure où vous lirez cet article, nous serons en vacances, à Edimbourg, dans le pays natal du groupe.
Alex Kapranos et sa bande pourront passer chez certains comme des besogneux du rock, ayant appris par coeur leur Gang Of Four ou leur Jam. Franz Ferdinand en a pourtant fait une musique nettement plus festive, pop et directe - en témoigne cet excellent souvenir de black session où le public réputé timoré était venu danser sur scène avec le groupe. On pourra aussi reprocher aux Franz Ferdinand, de tomber petit à petit dans la facilité, d'être plus ambitieux économiquement qu'artistiquement parlant. En travailleurs consciencieux, ils essaient juste de bien faire leur boulot espérant en cela gagner plus, pour... glander plus. Comme beaucoup d'entre nous, finalement. Peut-on donc leur en vouloir pour cela ? En tout cas, nous avons suivi leur conseil avec maman, puisqu'à l'heure où vous lirez cet article, nous serons en vacances, à Edimbourg, dans le pays natal du groupe.
Clip de "Take Me Out" :
Clip de "Darts Of Pleasure" :
Clip de "The Dark Of The Matinée" :
Clip de "Michael" :
Clip de "This Fire" :
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