Je me demande bien pourquoi j'avais une certaine appréhension à aller à ce concert. Pourquoi j'ai hésité. Peut-être tout simplement parce que j'avais peur que toute la subtilité, la finesse des mélodies et des arrangements de leur dernier album "Brotherocean", disque de l'année 2010 ici-même, ne soient pas correctement retranscrites en live, que tout simplement elles ne soient pas faites pour. J'ai eu tort. Mais avant cela, je vais quand même dire un petit mot sur la première partie, Bot'Ox, bizarrement assez éloignée musicalement de Syd Matters et dont le rock électronique uniquement instrumental, s'il a le mérite d'une certaine originalité, n'en demeure pas moins rapidement indigeste.
Puis la troupe de Jonathan Morali - ils sont jusqu'à 8 sur scène, avec 2 batteurs et 2 choristes - arrive donc sur scène. Les trois-quatre premiers titres confirment pourtant ma légère inquiétude, même la géniale "Hi Life" est un peu ratée : trop de basses, un son brouillon, des voix trop en retrait (le trac ?). Et puis, petit à petit, tout finit par rentrer dans l'ordre et reprendre sa juste place. Comme par enchantement, le concert décolle enfin, le groupe donne sa pleine mesure et restera sur son petit nuage le temps d'une belle brochette de chansons, magistralement interprétées. Syd Matters rentre en communion avec son public et ne veut plus quitter la scène - plus de deux heures de concert ! - comme transcendé soudain par l'enjeu - un premier Olympia, quand même ! En fin de parcours, la magie retombera un peu, la faute sans doute à la fatigue et à des morceaux moins forts, mais l'émotion demeurera intacte, grâce surtout à cette espèce de joie toute simple d'être là, ensemble et de savourer de l'instant. Je m'étais donc trompé : il faut évidemment aller voir Syd Matters en concert. Car c'est sans conteste un des meilleurs groupes français sur scène. Un des meilleurs groupes actuels tout court.
Puis la troupe de Jonathan Morali - ils sont jusqu'à 8 sur scène, avec 2 batteurs et 2 choristes - arrive donc sur scène. Les trois-quatre premiers titres confirment pourtant ma légère inquiétude, même la géniale "Hi Life" est un peu ratée : trop de basses, un son brouillon, des voix trop en retrait (le trac ?). Et puis, petit à petit, tout finit par rentrer dans l'ordre et reprendre sa juste place. Comme par enchantement, le concert décolle enfin, le groupe donne sa pleine mesure et restera sur son petit nuage le temps d'une belle brochette de chansons, magistralement interprétées. Syd Matters rentre en communion avec son public et ne veut plus quitter la scène - plus de deux heures de concert ! - comme transcendé soudain par l'enjeu - un premier Olympia, quand même ! En fin de parcours, la magie retombera un peu, la faute sans doute à la fatigue et à des morceaux moins forts, mais l'émotion demeurera intacte, grâce surtout à cette espèce de joie toute simple d'être là, ensemble et de savourer de l'instant. Je m'étais donc trompé : il faut évidemment aller voir Syd Matters en concert. Car c'est sans conteste un des meilleurs groupes français sur scène. Un des meilleurs groupes actuels tout court.
Clip de "To All Of You" :
Syd Matters doit être le groupe qui m'a le plus marqué en live. Et ce, sur les cinq fois que je les ai vu. Frisson. Émotion. Tout simplement magique...
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