Accéder au contenu principal

Grass House - A Sun Full And Drowning

Mais que sont devenus les irlandais de Whipping Boy ? Ceux que d'aucuns se souviennent comme de la meilleure black session de l'histoire. Oui, j'ai des noms. Personnellement, je n'y étais pas, mais rien que la vision cathodique de leur "We Don't Need Nobody Else" dans feu Nulle Part Ailleurs m'avait fichu la chaire de poule par écran interposé, c'est dire. Mais pourquoi je vous parle de ça, moi ? Tout simplement parce que l'écoute du premier disque des londoniens de Grass House, m'y a fait penser. Surtout pour la voix. Pour le reste, on est plus dans des contrées folk, finalement bien éloignées, de ce qu'on imagine venir de la capitale anglaise. Et puis, il y a aussi l'excellent "Wild and in Love" que maman s'écoute en boucle depuis que j'ai commencé à jeter une oreille sur cette herbe-là.
Bon, je ne dis pas qu'en chemin, la lassitude ne nous gagne pas, qu'une certaine facilité ne s'installe pas, mais le groupe parvient souvent à agrémenter ses chansons de petits arrangements, de délicates petites attentions qui font qu'au final, on passe un bon moment avec "A Sun Full And Drowning". On se dit qu'on a été bien reçu et qu'on reviendrait volontiers. Le célèbre savoir-vivre britannique ?
 
Clip de "Faun" :

Commentaires

  1. J'adore le morceau que Mme Vincent aime aussi. Décidemment, quelle femme de goût !
    Tu es en forme en ce moment, il y a plein de jolies choses à écouter ici, ça fait plaisir :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh, eh, merci. C'est que je m'entraîne pour le grand jeu des mangeurs de disques qui débute demain !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Nick Cave & The Bad Seeds - Wild God

  Il y a eu un tournant dans la carrière de Nick Cave : " Push The Sky Away " en 2013. Avant ce disque, le chanteur australien était cantonné aux seuls amateurs de rock indépendant ou presque. Il y a bien eu quelques percées commerciales comme celles du vénéneux et romantique " Where The Wild Roses Grow " en 1995 mais c'était surtout parce qu'il chantait en duo avec sa très iconique compatriote Kylie Minogue. En tout cas, rien qui ne suffise à le hisser au panthéon du rock, comme c'est le cas aujourd'hui. Sa musique fait aujourd'hui une quasi unanimité et surtout ses disques sont chroniqués partout, jusque dans les rares pages culture de Figaro Madame. Je ne saurais expliquer un tel phénomène. Il y a peut-être plusieurs raisons. J'en lâche ici quelques unes : la reprise dès l'an 2000 de son sublime " The Mercy Seat " par Johnny Cash, comme une validation en bonne et due forme de l'importance de sa carrière et de son influenc...

Beak - >>>>

A peine remis du magnifique concert de Beth Gibbons, que nous apprenions la sortie surprise d'un nouvel album de Beak, groupe de Geoff Barrow depuis 2009 et la fin (?) de Portishead. Beak a la bonne idée d'intituler ses disques d'un " > " supplémentaire à chaque fois - on en est au quatrième - , comme pour dire que la formation est en constante progression, ce qui est assez vrai, tellement cette nouvelle mouture impressionne d'emblée. Les deux premiers titres, " Strawberry Line " et " The Seal " fixent la barre très haut. La production est toujours impeccable, avec une rythmique bien mise en avant, rappelant bien sûr le krautrock dont on sait que Barrow est amateur depuis " Third " chef d'oeuvre indépassable de Portishead, ce chant distant et ces chansons qui progressent lentement, créant ce climat de tension constante, dans l'attente de ce qui va suivre. La suite, moins immédiatement renversante, plus lancinante, nous ...

Beak> (+ Litronix) - L'Elysée Montmartre - Paris, le 13 novembre 2024

  9 ans déjà. 9 ans depuis que nous avons côtoyé l'horreur. Si proche, cette fois. Le choc fut donc plus rude. Ce vendredi 13 novembre 2015 a laissé des traces indélébiles pour tous les amateurs de musique live. Pourtant, à la même date, cette année, le nombre de bons concerts à Paris était pléthorique, pour ne pas dire démentiel. Imaginez vous : il y avait le choix entre les irlandais de Fontaines DC, chouchous de la scène rock actuelle au Zénith, les revenants de Mercury Rev à la Maroquinerie, François and the Atlas Mountains, pour une relecture live de leur disque de 2014, " Piano Ombre " à la Philharmonie de Paris, les nouveaux venus de Tapir! Au Pop Up du Label, la troupe suisse de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp à la Marbrerie et enfin Beak>, le groupe de Geoff Barrow, ancien batteur de Portishead. Et encore, je n'ai cité que les concerts intéressants que j'avais repéré. Je suis sûr qu'il y en avait d'autres... Mais pourquoi une telle...